samedi 30 mai 2009

J'ai rapidement réalisé qu'il existait autant de types de voyages que de voyageurs, mais aujourd'hui je constate qu'il existe aussi un nombre incroyable de «retours à la maison». J'ai entendu parler d'une joie incroyable d'avoir terminé le calvaire outre-mer. Pour d'autres c'est une dépression qui semble s'étirer à jamais; on ne veut pas rester dans la routine de la maison, c'est ennuyant Mon Dieu! Certaines personnes ont maintenant un mépris nouveau pour leur nation; c'était dont mieux ailleurs! Les réactions sont infinies. Celà dit, jamais je n'aurais pu imaginer un tel retour avec Maman et Papa.
Passer de Londres à la petite banlieue tranquille qu'est St-Jean-sur-Richelieu... De ma vie absolument autonome où je vivais la fête quotidienne entre mes heures à travailler au bar Proud, mes soirées chez Marta et mes moments avec Ray, je me voyais alors revenir ici dans le calme plat, voir ennuyant à mourrir. Plus un sous en poche je devrai marcher sur mon orgueil et quémander mes parents? Et mes amis d'ici. Où sont-ils? Ah oui, déjà tous à Montréal pris entre leurs études, leur emploi et leur vie sociale déjà bien ficellée. Je devrai me faire un chemin au travers de ces horaires chargés.
Moins d'une semaine s'est ainsi déroulée.
Le coeur en santé de Papa à flanché un court moment, qui aurait facilement pu être une éternité. C'est fou comment ces 2 minutes sans battement de coeur ont changé bien des choses. Pas le temps de vivre le trauma post-voyage. Rapidement je me suis lancée a fond dans ma vie familiale. Ma Maman-Héroïne avait besoin d'un grand support émotionel, mon grand-jeune frère devait poursuivre sa vie surchargée de sportif-finissant, ma soeur voyageuse du Sud  avait le droit de savoir et du coup nécessitait un compte rendu de tout, et ce régulièrement,  et mon Papa s'ennuyait à mourrir dans un ptit lit, branché de partout et vêtu d'une étrange longue chemise verdâtre.
Londres? On dirait que ça fait déjà des années que cette grande ville comparable à une jungle n'est plus mon lieu de résidence.
Marta, Ray, j'aurais eu besoin de vous, mais comment aurais-je pu gérer toute cette situation de par chez vous?

dimanche 24 mai 2009

Saga familiale

http://www.boosterblog.comPapa est malade. À l'hopital depuis jeudi soir, où ma mère a du lui faire une réanimation cardiaque puis un employé du Nautilus a eu à utiliser le défébrilateur, il se porte de mieux en mieux.
Dehors c'est pourtant l'été qui frappe de plein fouet.
Depuis plus de 3 mois, MOI, JE suis au printemps. Tout change une fois en Amérique, c'est scientifique.
Papa est malade et il s'inquiète pour ses dossiers au bureau et pour l'ouverture de sa piscine.
Une voisine est vieille, mon frère tond son gazon. MOI j'ouvre la piscine de papa.
Ma soeur est en Équateur depuis jeudi. Elle fait un stage. Elle observe des trucs et va écrire un truc. Elle profite du beau temps et de son groupe de jeune. Elle s'en fait pour papa, mais comme nous tous, même près de lui, elle est impuissante.
Il fait beau, mon père va mieux et ma mère est à son chevet, mon frère fait des gazons, ma soeur fait des trucs en Équateur, et MOI je joins l'utilile à l'agréable en ouvrant la piscine de papa en bikini.