mercredi 30 décembre 2009

Life of Pi

Comme il est attachant le petit Pi. Jeune indien végétarien et croyant (en trois religions soit dit en passant). Il aime les animaux et Dieu, lequel? C'est sans importance. Il aime la lecture et la nage.
Il doit cependant apprendre à tuer pour survivre. Dieu le pardonnera. Il pêche et décapite violement poissons et tortues. Mais ce n'est toujours que pour sa propre survie. Il a amplement de biscuits anglais, c'est-à-dire sans goût, mais les animaux marins servent principalement à calmer le gros Richard Parker. Et bien que ce dernier puisse boire de l'eau salée, il nécessite une abondante quantité d'eau potable, c'est pourquoi les appareils rudimentaires de désalinisation de l'eau de mer lui sont essentiels.
Pi Patel a un joli bateau de secours, qu'il doit partager avec le Redoutable Rich, mais il s'accommode bien d'un radeau de fortune à base de rames et de gilets de sauvetage. C'est qu'il est ingénieux le petit indien.
Canada, terre promise. Rêve lointain devenu cauchemars. Un zoo à Pondicherry a fermé ses portes pour faire naufrage.

Quelle jolie histoire, sincèrement. Merci Yann Martel. Merci aussi pour les romans religieusement envoyés à Stephen Harper à chaque mois.

mardi 29 décembre 2009

Rossignol, je te plumerai

Nouvelle bonne bordée de neige à Sutton, Ma station de montagne, Comme nulle part ailleurs. Si seulement la grosse Mercury Sable n'avait pas été vendue à un inconnu de Venise en Québec... bon il n'y aurait probablement pas eu de billet d'avion pour Londres d'acheté en mars 2008, mais maintenant là là, il n'y aurait pas de problème existentielle de vie.
Samedi c'était une journée parfaite. Il pleuvait en ville, donc il n'y avait pas trop de skieurs à la montagne et il ne faisait pas trop froid. Les conditions de ski étaient belles et la poutine était toujours aussi bonne. La nouvelle planche va super bien, et oui, le snowboard c'est comme le vélo, ça ne se perds pas. Sauf que des muscles, oui ça se perds!
C'est pas juste que les étudiants du Cégep aient plus d'un mois de congé...

lundi 28 décembre 2009

Flavie devient femme

Une chatte en chaleur ça brise le coeur. Elle est là, toute supliante, désireuse de satisfaction. Domage pour elle que le gros Gustave comprend plus ce que c'est la différence entre une femelle et un mâle.
Ça brise le coeur d'entendre ses cris de désespoir. Ça gosse aussi. Mais contrairement à une collègue de travail, il est pas question de l'aider, surtout pas avec un Q-tips.

Heureusement que l'être humain est pas fait comme comme ça.
«AAAAAAAHhhhhhhhh! Faaiiit mooii l'aaammmmourrrrrrr! RRRRRrrrrrr aaaaAAHHH!»
«Désolée, je pourrai pas rentrer travailler aujourd'hui... Mouain... oui c'est ça je suis en chaleur»
«Papaaa? Mais c'est passque, ben, pouquoi là Maman se fotte patout comme ça? Ça lui fait mal?»

dimanche 27 décembre 2009

C'est comme ça que ça se passe dans le temps des fêtes

Tous les plus grands classiques y étaient. D'abord dans la famille de Mom, puis chez P'pa. Quoique déjà là, la p'tite soeur brillait par son absence.

Le réveillon fut, comme à l'habitude, caractérisé par sa cuisine éternellement bonne, par les chiens turbulents et allergènes, par la quantité incroyable de cigarettes fumées et d'alcool bu, par l'oncle impatient, par la grand-mère bosseuse, par les monsieurs et leur game de cribs, et par le sapin artificielle orné de son ange en paille. Oh certes, quelques changements furent acceptés au fil des ans. C'est ainsi que les classiques atacas en canne où la gelé rouge garderait les sillons de la cane pour toujours fut troqué par les atacas maison du cousin. Le changement majeur reste par contre, le vieillissement généralisé de la famille, changement loin d'être accepté de tous, mais qui ne permet pas d'autres options. Et qui dit vieillissement dit disparition de la magie de Noël. Il y a longtemps que vrai Père Noël n'est plus le bienvenu dans cette maison de banlieue. Il n'a pas vue de biscuit ni de verre de lait depuis belle lurette. Ça fait longtemps qu'aucun enfant n'a souhaité faire une cabane en couvertes dans le salon pour attendre son arrivé. Ça fait longtemps qu'il n'y a plus grande excitation à déballer ses cadeaux les ayant, au préalable, magasinés avec celui qui se prend pour le père ou la mère Noël...
Pourtant, chez P'pa, la magie de Noël est en constante remonté. Mémé est maintenant 8 fois arrière-grand-mère, et ces petits, âgés de 3 semaines à 8ans, sont absolument adorables. Les petits gars courraient avec leurs bonhommes et ne s'arrêtaient que pour demander à leur mère l'heure du dessert. Les petites filles elles se pavanaient avec les souliers des femmes ou passaient de bras en bras en racontant leurs histoires de petites filles. Seuls les desserts classiques ne changeront jamais là bas. Des biscuits de toutes sortes, jamais vus ailleurs qu'au temps des fêtes chez P'pa, avec sa classique mousse au sirop d'érable. Peu d'alcool, aucune cigarettes, mais beaucoup de café pour faire passer les gâteries en trop grande quantité.
Et le 26 décembre, quoi de mieux qu'une première journée au ski. La neige étant belle et les pistes étant peu peuplées, les fidèles skieurs se firent une joie d'exercer leurs cuisses au plus beau sport d'hiver. Et quoi de mieux qu'une bonne soupe aux légumes avant une bonne grosse poutine pour dîner? Un bon café avec les restants de biscuits de la veille!

jeudi 24 décembre 2009

Il y a des classiques qui manquent à l'appelle en ce matin de réveillon.
Mais où est l'album de Casse-noisettes? Parce que Dieu sait qu'il y a deux petites filles ici qui ont dansé sur cet album de musique classique. Elles se levaient évidement plus tôt que les parents. Elles écoutaient les bonhommes, ou elles se prenaient pour des ballerines en écoutant Casse-Noisettes.
Le monde ne cesse pas de tourner parce que le disque est porté disparu, il y a également un film en dessin animé pour combler le vide. Mais oui, évidement. Une cassette, ça ne se li pas dans un lecteur DVD crotte.
Ok l'année passée il n'y a eu aucune présence de Casse-noisettes dans le temps des fêtes, mais être chez les Parents sans ce seul classique de Noël tolérable et même appréciable?!
Il y a toujours la consolation d'un vrai casse-noisette immense en guise de sapin de Noël. Quoiqu'il représente bel et bien le Roi des rats, debout sur son fromage.
En remplacement d'un grand album de Noël, il y a toujours le très grand classique du Noël de Carmen Campagne. Dommage que Mars ne soit pas ici aussi...

dimanche 20 décembre 2009

Jesuz' getting addicted

Y'a pas grand monde qui peuve se vanter d'avoir un groupe facebook en leur nom! C'est vraiment un prestige incroyable... Savoir que tous ces gens se ruent pour devenir fan et donner leurs petits trucs pour une date a moins de 10$, siii flatteur!
Merci coloc!

vendredi 18 décembre 2009

You think its tough now

You think its tough now,
Come to africa,
Out there we are grinding like pepper,
You can catch me on the motorway,
Selling sugar water and pepper,
I rep Africa not Miami,
Hustle hustle with m.i.a,
I'm broke I've got indefinite stay,
You can't touch me like leprosy,
I hustle tough from here to sri lanka,
My mum told me to be an accountant,
Bun that I wanna work in a corner shop,
Contact sugu he's got the contacts mayne,
I'm illegal I don't pay tax tax,
EMA yes I'm claiming that that,
Police I try to avoid them,
They catch me hustling they say deport them
M.I.A feat. Afrikan Boy - Hussel


We all think it's tough now. We gonna survive to this. Could always be worst. Only five more left. Easy peasy as some would say.

Wesołych Świąt!

Pas de photos à l'appui, mais tout ce qui suit tient de la vrai réalité réelle.
C'était un curieux moment à affronter dans une vie. Les flocons n'étaient pas attendus, mais leur absence ne faisait que grandir sa déprime. Noël au pays des Anglais, sans neige, sans famille, sans argent. Elle se sentait comme le petit Rémi, mais avec quelques rares vrais amis.
Aucun rayon de soleil ne pouvait atteindre sa peau. Elle vivait de nuit, entre le bar à la mode, sa petite chambre et l'appartement de la meilleure amie qu'une ville si sombre pouvait offrir. Bref, monotone. Le Starbuck's bénéficiait de ses rares visites où elle allait se vider le coeur. Elle en avait grandement besoin. Et le café filtre était gratuit, c'est ce dont elle avait besoin. Parfois.
La promesse d'une amie pour le jour de l'an, de la famille au mois de janvier sous le soleil du Portugal, et d'un Noël polonais réchauffaient à peine son coeur. Juste assez pour que la vie continue assez longtemps pour espérer voir de jours meilleurs.
Le jour du réveillon par contre, c'était comme dans les contes de fées. C'était un matin magique où rien ne pouvait venir entraver le bonheur simple d'exister. Quelques commissions de dernières minutes dans la foule animale que seule Londres ne connaisse ne su gâcher la belle journée. Une fois les meilleurs biscuits du temps des fêtes cuits, la proprio folle eu droit à un. Générosité de Noël l'exige.
Cadeau emballé, robe enfilée, maquillage appliqué. Prête à fêter au nom du Seigneur!
La chambre à Tuska était spécialement ornée de lumières, d'un petit sapin naturel et d'une multitude de nappes. Aucune surface n'avait été négligée, ça aurait pu être dangereux avec la nourriture qui s'est rapidement multipliée. Une trentaine de plats, dont les noms restent impossibles à prononcer, embaumaient la pièce de leur doux parfum. Quelques cadeaux s'entassaient en dessous du sapin illuminé. Les polonais, la canadienne et les anglaises se partageaient déjà un apéro.
C'est l'estomac creux que tous se firent une place sur le sol afin de commencer tranquillement à goûter tous ces plats cuisinés sans arrêt depuis deux jours. Mais avant ils devaient procéder selon la coutume. C'est avec une d'ostie brisée en morceaux, un pour chaque invité, que ceux-ci se partagent à leur tour des petits morceaux avec les autres convives en échangeant des voeux  les plus sincères. Tout cela semblait un peu trop catholique-polonais, mais c'était bien plus. Pour tout dire, pas un seul habitué à cette longue tradition ne termina le rituel sans avoir les larmes aux yeux.
Mais fini les émotions, il fallait passer au repas! La viande, bien qu'essentielle dans un repas polonais, était absente ce soir là. C'est la tradition. Que du poisson, des patates, des oignons, du chou, de la betterave, et toutes ces choses délicieuses et inconnues.
Plus ils mangèrent, moins les assiettes diminuaient. La magie de Noël probablement, mais une pause était de mise pour faire passer un peu le tout et retourner à table pour se remplir l'estomac et faire des réserves pour la fin de l'année. Seule la vodka savait faire effet dans cette situation, et les hôtes de la soirée le savaient! Quoiqu'ils ne puissent cacher leur déception de n'avoir pu se procurer que de la vodka russe... les bonnes bouteilles polonaises n'étant pas disponibles ailleurs qu'en sol polonais...
Quelques cigarettes et shots plus tard, tous rejoignirent la table toujours bien remplie de  nourriture. Le meilleur devait être les nombreuses salades à base de hareng. Ou peut-être la soupe aux gros raviolis cuisinés à la polonaise. Ah non, c'était définitivement ce qu'on peut traduire par «les pigeons». Une mixture brunâtre enroulée dans des feuilles de choux. Littéralement des petits pigeons déplumés!
Nul ne pu passer au travers de ce festin de roi,  bien que la plupart accepta de passer au dessert. Des biscuits au beurre et des after-eight question de ne pas trop trop être déstabilisée! Un Noël pour la canadienne sans ces must, ce n'est pas un Noël. C'était avoir Noël dans la bouche. Pas dans les yeux avec les décorations sans la neige, pas dans le nez avec les nouvelles dégustations de la soirée, pas dans les oreilles avec la musique, c'était dans la bouche que tout se passait.
Jusqu'au retour des shots de vodka! Et pour le dessert apéritif: Baileys, Kahlua et Southern comfort. Bien entendu, le tout accompagné de cigarettes roulées ou de Marlboro; reds, light, mentol, anglaises, polonaises, illégalement importées, peu importe.
C'est difficile de comprendre comment tous purent survivre à cette célébration religieuse. Encore un coup de la magie de Noël! Jusqu'au lendemain matin....
Kahlua pour agrémenter le café. Cigarettes pour faire passer le mal de bloc. Et éternelle sieste pour assurer sa survie.
Le meilleur des 24 décembre, suivie du pire des 25 au monde. Ça en valait pourtant le coup.

Y'all right daalin'? Wish yah merry x'mas luv! Cheers

jeudi 17 décembre 2009

L'ami des animaux

Chez Grand-Mère et Grand-Père (parce que non ce n'est pas mémé et pépé, ni mamie et papie, ni grand-moman et grand-popa, mais bien Grand-Mère et Grand-Père) il y a toujours eu plusieurs éléments marquant l'enfance. Principalement leurs photos et peintures. Sans savoir nécessairement d'où elles viennent ni quelles sont leurs significations, elles ont fait partie de la vie de tous les petits enfants, marquant profondément leur imaginaire. Inconsciemment ou non.
Jean-Max l'ami des animaux sait parfois si bien exprimer ces sentiments par le biais de photos, de dessins ou de peintures bien à lui.
Vraiment ça vaut le coup.
La peinture de la tempête, du plus loin que tous puisse se souvenir, fit acte de présence dans les escaliers menant au premier étage. Ou plutôt menant au rez-de-chaussée, puisqu'elle ne fut visible que lors de la descente. Il faudrait y jeter un coup d'oeil plus attentif dans le temps des fêtes, mais en temps normal, elle ne su que décorer discrètement, sans réellement déranger. Oui elle a quelque chose de fascinant. À bien y penser. Elle est là dans notre tête, à quelque part. Sans demander d'attention. Quoiqu'elle en mérite bien plus.
Par contre, là photo où mom ne figure pas, parce que toujours dans les limbes au jour du shooting, à toujours eu quelque chose de bien à elle. Sans savoir l'expliquer, c'était comme facilement transposable dans notre époque. Mais non, car jamais Mars ni Rémi n'aurait porté de tels vêtements. Les photos d'enfants des années '90 étaient en couleurs...  Mais il y a quelque chose, d'inexplicable. Peut-être était-ce sa présence sur le fameux bureau où Grand-Mère gardait ses bijoux. Ses innombrables boucles d'oreilles à clip. Ses colliers qui s'entremêlaient simplement en restant dans le tiroir secret. Peut-être était-ce sa présence dans la chambre de mom, chambre qui était dominée par les portraits des arrières-grands-parents. Sérieux. Sombres.

mardi 15 décembre 2009

Canada de caca



Probablement tous savent déjà. C'est bien plus qu'un fait cocasse.
On sait tous que Harper et sa gang sont des despotes encadrés par une douce démocratie, et le monde entier le sait aussi maintenant.
The Yes Men ont compris ça aussi. Ils ont habilement dénoncé notre gouvernement par un moyen peu commun, mais probablement plus efficace qu'une manifestation. «The ruse started at 2:00 PM Monday, when journalists around the world were surprised to receive a press release from "Environment Canada" (enviro-canada.ca, a copy of ec.gc.ca) that claimed Canada was reversing its position on climate change.» peut-on lire sur leur page web.
Malins malins ces petits! Reste à espérer que ça fonctionne. 
Paraitrait-il que les sables bitumineux sont l'entreprise LA plus polluante au monde en matière de CO2. Aberrant non?  C'est facile donc pour Harper l'Albertain de veiller à sa réserve pétrolière au lieu de penser au monde entier et aux générations futures.... Après tout hen! Mieux vaut vivre riche et rapidement, que longtemps mais un peu moins fortuné. On comprend bien le monsieur d'écouter religieusement son lobbying.

lundi 14 décembre 2009

Martine... Justine à la montagne... au mont... royal...

Ah l'impression de campagne en pleine ville! Le meilleur des deux mondes. Un portrait vivant de l'imaginaire à Michel Tremblay. Sans les grosses femmes et les tramways.
C'est donc un dimanche après-midi où le cerveau fait grève que la coloc arrive à la course pour s'habiller comme un oignon. Titi et ses potes allaient jouer au Mont-Royal! Cool!

Quelques instants plus tard, le petit groupe d'ados attardés courrait vers le sommet de la butte de neige. Dans les bras des grands garçons, des snow-skates qui allaient servir à des descentes folles.
Un regard panoramique donnait la chance de percevoir la vie hivernale des citadins. Une famille et leur luge riait aux éclats. Des adolescents se lançaient au bas de la côte avec leurs crazy carpets. Un couple âgé se pressait en ski de fond. Un cascadeur s'élançait à répétition avec sa planche à neige pour tester son jump, résultat d'un après-midi de pelletage méticuleux. Et la bande de vieux français enfantins avec leurs skateboards adaptés à nos hivers.
Un beau moment où les sports d'hiver se mêlent aux paysages urbains. Du haut du mont, la vue des buildings illuminés au loin où les voitures en trop grand nombres circulent rapidement sans réaliser le moment magique à côté duquel elles passent. Plus près, c'est une vraie fresque rurale où petits et grands s'élancent du haut dela colline de quelque façon que se soit.


Les joues rouges et le sourire aux lèvres, les gamins satisfaits de leurs premières descentes de l'hiver «crèvent la dale putain». D'où le plaisir toujours immense d'être si près de la civilisation. Un sandwich, un chocolat blanc chaud et une pointe de tarte plus tard, tous les besoins essentiels furent comblés à leur maximum, sauf peut-être un bon gros dodo, question d'être prêt à recommencer une autre semaine au boulot.

dimanche 13 décembre 2009

Il est né le petit Jesuz

Même pour les fervents anti-facebook, il est facile de se laisser corrompre par Jesuz Kat. Phénomène de désinformation via le net. Très divertissant. Et toujours gratuit. Thanks God! Or Jesus!
Laisser vous envoûter par ce charmant croisement entre un chat et le Fameux Jésus. C'est bientôt son anniversaire après tout. Allez visiter sa page. Prenez son identité. Modifiez là. Faites-vous plaisir. On le mérite tous en ce temps des fêtes. Mettez de la musique de Noël et allez perdre quelques minutes.
Chers étudiants, ce petit détour vous fera le plus grand bien. Il est important de se changer les idées et de ne pas trop garder son nez dans ses livres. Contrairement à ce que tout le monde s'entête à raconter, des affaires de 10 jours sans cesse d'études et des nuits blanches à écrire des travaux, ça ramolli le cerveau!
jesus_kat@hotmail.com
dahpassword
Franchement. Oui.

vendredi 11 décembre 2009

Trop de café. c'est comme pas assez

Être dans un café sur St-Denis un jeudi soir pendant des heures pour écrire un texte à propos de l'Oaxaca, État mexicain, ne pouvait pas être une expérience banale. Non. Rien n'est banal dans ces circonstances.
Pour aller se vider la vessie, chose qui doit être faite régulièrement dû à la surconsommation de caféine et la fraîcheur ambiante, le commis aux cafés vous donnera en guise de clés des «toilettes pour clients seulement», une bouteille d'eau vide... Ah oui, bien sûr qu'il a oublié que la clé n'était plus attachée au goulot, mais la première impression restera désagréable.
Le même commis, très sympathique, avouera qu'il est bien content de ne plus avoir de rush de fin de session... car lui, il a fait un DEC inutile, c'est-à-dire en art dramatique à St-Hyacinthe. C'est pourquoi il travaille de nuit dans un café. Bon acteur le p'tit gars.
Un torontois bien jasant traine ici, avec un vélo replié en quatre. Il aimerait bien que les petites filles studieuses lui rendent visite un jour à Toronto. Sinon, au pire, il est à Montréal jusqu'à dimanche. Yeah right. Dream on freak!
Les itinérants ici ont tout compris! Un chapeau de Noël sur la tête, probablement volé, et hop! On prétend passer la guignolée! Les clients tardifs n'y verront que du feu!
Et puis, il y a des couples. Oui, ces gens qui se bécotent sur les banquettes. Tout pour distraire (lire déplaire) la coloc.
Ah et un travail inachevé au sujet de 12 mexicains tués lors des manifestations pour destituer leur gouverneur, Ulises Ruiz.

jeudi 10 décembre 2009

I.D. ... ou E.T. ...

Ça peut devenir inquiétant ce que l'on retrouve sur le web.
Beaucoup d'information.
Trop de désinformation.
Le pire reste le ramassis de données personnelles. Sur Google pour ne pas le nommer, tu cherches ton nom et tu risques de trouver beaucoup de choses à ton sujet... ou d'autres qui ne te concerneront pas et qui ne seront pas moins intéressantes. Comme un faire part de baptême. Il y a aussi une comédienne-metteure en scène, de race noire (sans racisme), une fan du Voir.ca, et une membre de Copains d'avant et ancienne élève de l'École Nationale Sup des Techniques Industrielles et des Mines d'Alès. Rien de moins!
Et après ça on voudrait tout le monde sans exception sur le super réseau facebook, question de mieux partager son identité avec les 7 milliards d'inconnus qui se ru derrière leur ordinateur à la recherche d'informations sur des jeunes québécoises...! Hein! C'est facile pour eux de voler toutes les informations possibles, et même l'aspect physique de cette petite fille innocente et naïve! À la manière de Lisbeth Salander...
Puis ce n'est pas le pire qui peut arriver! Oh non! Imaginez que cette chère Lisbeth ai volé votre identité et votre apparence. Et elle se fait finalement prendre par la police car on la retrouve dans un trou de terre chez son père ex-protégé de la Sapo, avec une balle dans la tête. Elle est en piètre état, mais elle pourrait toujours avoir accès à vos données personnelles via le net et continuer à suivre votre trace pour ensuite prendre votre aspect afin de sortir de son lit d'hôpital et... Ok, le cas de Lisbeth est, disons, hors du commun. Puis, après tout, si elle prend votre apparence, laissez là faire, c'est pour une bonne cause.
Vous savez que l'auteur de Millenium est décédé d'une crise de coeur peu de temps après avoir remis son 3e tome à son éditeur? C'est une coïncidence obscure digne de Millenium justement... Vous savez aussi que Stieg Larsson était journaliste pour un périodique trotskyste et pour un magazine anti-fasciste, qu'il a lui-même fondé? Ça ne ressemblerait pas au genre de crime de type "beau mensonge" qui pourrait être commis par les autorités obscures américaines dont il ne faut pas dévoiler le nom car ils pourraient devenir méchant? Hen? C'est un complot! Stieg Larsson est un communiste qui dénonce la police secrète suédoise dans son roman et bang! Il meurt... étrange non?
Si ce blog devient inactif sous peu, vous saurez tous pourquoi.
Les américains, toujours les américains. Ou plutôt ces sales états-uniens! C'est moins englobant du type globalisation....
Ça dérape. À cause. De même. Pas d'alcool ni de drogeee. Seulement la paranoïa accumulée. Le stresse. La fatigue. Et à quoi bon se justifier.

dimanche 6 décembre 2009

Connaissez-vous le 103?

C'est un entrepôt de chaussures. C'est aussi un sloggan surutilisé dans la longue marche ramenant des heureux fêtards vers un endroit confortable où dormir. Un sloggan surutilisé qui réveilla probablement tout le plateau Mont-Royal, mais c'était pour la bonne cause. Bonne fête Michelou.
La vie prit sa revanche le lendemain matin par contre. La caféïne à fond les veines. L'air ambiant de l'appartement rend discrètement fou. C'est après avoir joué à la tag sans toucher le sol et avoir dansé sur Tone 8 de deux cellulaires en même temps, que la comptine appropriée fut entonnée en gambadant à la file indienne.

I want the beurre tss tss the beure tss tss the beure de peanut!


Douce mélodie aux oreilles de tous en ce saint dimanche matin. Une danse de la joie à la queue leu leu pour les fêtards endurcis. Et voilà que Oups! La chef de file perd pied ; le tapis n'allait pas assez loin, le plancher de bois franc était croche, les bas-collants aux pieds n'étaient pas antidérapants, c'était une mauvaise combinaison. Le saut vertigineux se termina par l'abandon de soit et un atterrissage impressionnant sur le genou droit.
Les rares chanceux pouvant témoigner de cette pirouette à couper le souffle vous diront qu'elle était un des moments les plus drôle de leur vie.
C'est pourquoi dans un élan de tristesse ou de douce déprime, une pensée rapide à ce moment inoubliable ramènera inévitablement le sourire aux lèvres des fêtards matinaux. Quoique... Ils n'existaient pas vraiment.... Ils étaient peut-être que des créations d'une imagination schizophrénique... Hum... non.... oui... mais...  non...

vendredi 4 décembre 2009

Leçon universitaire numéro 1875

Leçon qui aurait bien du être apprise depuis longtemps, certes, mais la naïveté et la gentillesse débordante fait parfois commettre des erreurs de jugements.
Donc, à tous et à toutes, si vous ave le choix de faire un travail de session seul, ou en équipe avec un inconnu ou presque... faite le seul, c'est toujours mieux que de devoir passer la session avec:
Un coéquipier qui «disparait» les deux dernières semaines avant la remise du travail, mais qui refait surface suffisamment pour faire croire qu'il travaille de son côté.
Un coéquipier qui arrive 2hrs en retard aux rencontres d'équipe, et ce deux fois plutôt qu'une.
Un coéquipier qui, à ces mêmes rencontres, arrive les mains vides, l'esprit ailleurs, la tête en mauvais état.
Un coéquipier qui, la journée même de la remise du travail (40% de la note finale) ne donne aucun signe de vie, sauf une brève apparition vers 20:30 pour confirmer son incapacité à faire quoique ce soit "faute de temps".

Bref. Avoir su, les quinze pages de délice au sujet du Sénat canadien et de sa légitimité démocratique auraient été écrites il y a de cela bien longtemps. Et bien non... C'est pas facile écrire si long sur un sujet peu intéressant tout en étant constructif, cohérant, pertinent, intéressant, etc etc etc...

Mais hey! C'est fini. Toujours en vie. Prête à affronter la fin de session... !

mercredi 2 décembre 2009

Dis moi oui, Andy! Milonakiss

On s'est fait avoir. Par le petit geek à l'air con. En fait lui s'est fait avoir par la vie. Une maladie de glande. Donc en fait le petit geek n'a pas douze ans. Andy Milonakis n'est donc pas réellement un jeune ado un peu attardé qui fait des bons beats. Il est plutôt un comédien américain d'une trentaine d'années qui utilise son handicap physique pour faire rigoler le grand public. Ça fonctionne bien.
Mais la question est: peut-on faire confiance à Wikipédia maintenant? Au sens où, bientôt il y aura une page sur la blogueuse cool écrite par elle-même et personne ne pourra en contester sa crédibilité. Même si elle dit qu'elle est top modèle à Paris et qu'elle vit de son art dans en exposant ses toiles dans des galeries reconnues sous un nom d'artiste. Même si elle prétend avoir trois enfants dont un couple de jumeau Julie et Julien. Même si elle affirme avoir une maladie rare de la glande quelconque qui lui donne la jeunesse éternelle.
Mais peut-être est-ce vrai aussi! C'est un terrible dilemme moral qui atteint presque le niveau de LA question existentielle par excellence: S'il n'y avait rien, que du néant, qui ou quoi serait là pour réaliser qu'il n'y a rien? Ce ne serait qu'un trou noir pour la fin des temps, mais il n'y aurait pas de temps, pas de trou, pas de noir, rien.