vendredi 30 avril 2010

Pour l'amour des pouliches

Qui a bien pu penser à un jeu si parfait? La licorne-robot qui saute comme une déesse et qui fonce à toute vitesse sur des immenses étoiles. Les arcs-en-ciel et les plateformes mauve et rose. Les papillons et surtout, surtout, les dauphins. Reste que toute la magie de ce jeu ne vient pas seulement de sa beauté et de sa simplicité, mais d'abord et avant tout, de sa douce musique, une mélodie enivrante. 
Il devrait cependant y avoir des avertissement du genre: «Attention: chanson pouvant rester trop longtemps dans la tête» ou encore «Déconseillé aux personnes souffrant d'épilepsie et aux étudiants en fin de session»
Robot Unicorn Attack est un jeu parfait et hautement addicitve. Il semble toutefois que la petite fille cool ici ne puisse continuer à s'améliorer... C'est difficile quand même. On peut pas être trop bon dans tout...

mercredi 28 avril 2010

T'es uqamien ou tu ne l'es pas

De retour à l'Université du peuple. Ça semble déjà faire des semaines qu'on s'en tenait loin... Ou presque.
La coloc à été ben ben fine de laisser son laptop à l'appart de l'enfer si longtemps, mais c'est très légitime qu'elle le reprenne avec elle. Et puis l'autre coloc aussi est parti avec son ordinateur, c'est ça la vie loin de chez soi. Reste que, seule à la maison, la vie est longue, assise devant la SRC sans possibilité de changer de poste. Au moins ici, l'accès est gratuit, et par le nombre impressionnant d'étudiants qui s'y trouvent toujours, on peut croire que c'est loin d'être tout le monde qui a fini sa session. Pauvre eux...

vendredi 23 avril 2010

Nuit blanche à Mexico

L'air climatisé faisait défaut. Tous regrettaient de s'être laissé convaincre par Pablo Gonzalez Casanova et tenir la rencontre de leur comité d'experts en analyse politique à Mexico. La sueur perlait sur leur front. Geertz, en se dégageant une mèche de cheveux collé au visage pris la parole. D'un ton grave, il annonça leur besoin de parler de la réforme de santé aux États-Unis. Il savait que la réunion serait longue et il ne fallait plus perdre de temps. Perdre son temps.
Côte à côte, comme à leur habitude, Marx et Engels manifestèrent leur mécontentement. La démocratie capitaliste étatsunienne les déprimaient. L'espoir qui les avaient tant animés était éteint et le cynisme les gagnait petit à petit.
Theda Skocpol, fière représentante de la gente féminine, buvait paisiblement son verre d'eau. Ces penseurs politique la rendait malade. Elle savait qu'ils dépendaient d'elle afin de guider leur réflexion par un cadre d'analyse précis et efficace. Mais ils la dégoutaient. Tous étaient là, à suer à travers leur chemise, sous leur veston d'hommes importants. Leur attitude de vieux macho intellectuels se reflétait dans tous leurs faits et gestes.
Seul Gino Germani gardait le sourire. Il connaissait ces longues et pénibles réunions, et il prenait un plaisir fou à taquiner ses collègues au visage long.
À l'écart se tenait Nietzsche. Il était toujours invité à siéger sur ce comité malgré la maladie qui lui rongeait l'âme. Le pauvre avait perdu la raison, durement acquise, par une vulgaire infection transmise sexuellement. Seules quelques rares et inintelligibles paroles lui venaient encore à la bouche. Tous alors se taisaient, acquiesçaient de la tête par politesse, et retournaient à leur discussion. Chaque fois un malaise planait dans la salle. Nietzsche fut un grand des leurs, ils le respectaient profondément malgré leurs divergence d'opinion. L'avoir avec eux à chaque fois tenait de l'honneur, mais le voir ainsi causait chez la plupart un profond malheur. 
***

mercredi 21 avril 2010

Une fin de session sans fin

La motivation manque. L'énergie artificielle coule à flot dans ces petites veines tight. Le laptop toujours en panne, ça sera au laboratoire d'ordinateurs que ça se passe ce soir... et demain... Si seulement il n'était pas ouvert 24hrs... la pression aurait son effet. Au lieu de ça, l'inconscient continue sa méchante propagande : «Plus tard. T'as encore du temps. Il y a tant de choses intéressantes à faire. Attend avant de te relancer dans tes travaux. Plus tard. Tu as toute la nuit ici, en plus de la journée de demain. Et puis pourquoi pas celle d'après aussi? Allez, relance toi pas tout de suite dans tes livres. Plus tard. Plus tard.»

mardi 20 avril 2010

Canadien VS Bruins


Oui ben, question de souligner le fait que deux filles cool chillaient en Croatie puis en Bosnie-Herzégovine l'année dernière à pareil date, quoi de mieux qu'un vidéo.



Comme si le hockey c'était vraiment intéressant... C'était plutôt comme un morceau de notre chez nous qui se montrait le bout du nez dans un resto louche à Moltar, en Herzégovine.
Il paraitrait que ce n'était qu'une rediffusion, mais croire à un match de Hockey en direct c'était tellement plus enthousiasmant!

dimanche 18 avril 2010

La fashionista de Montréal

Fin de session l'oblige, pour les 3 prochains jours (si ça ne s'étire pas à 4 ou 5...), le café, les boissons énergétiques et les cloups seront de l'honneur. Les légumes et la viande seront cuisinés plus tard, l'estomac on s'en fout.
Mais en attendant, ça mérite une anecdote dull ou pas.
Vendredi soir flashback. Party de vieux chums des parents, dans une brasserie de Griffintown où seuls les jeunes gens cool de Montréal ont eu l'occasion d'y servir de bonnes bières l'été passé. 
Ça devait faire dix ans que la "cousine" n'avait pas été aperçue. Toute une surprise mon doux! 
La jeune fashionista travaille chez AA, connu sous le nom d'American Apparel pour le commun des mortels. Mais ce qu'elle aime c'est les morceaux de designers. Elle fait partie de la scène montréalaise, à en faire des jaloux. La preuve, elle pose en toute élégance sur le Nightlife Magazine de l'été passé dans un concept plage-maillots 50's. Charmante la petite. 
On est loin de la gamine au long cheveux blonds avec qui on jouait aux Barbies. Quoique sur le plan physique, disons géographique, on est plus proches que jamais, deux coins de rues précisément. 
Elle ne fut jamais une grande amie, du genre on ne se voit pas pendant des années et on s'entend toujours aussi bien. Elle est plutôt une petite soeur. C'est fou comment, dans ces moments, peu importe qui cette personne peut vraiment être, elle reste aimée. Très.
C'est certain que les coups de fil s'enchaîneront, mais pas tout de suite. Examens et cie sont toujours la priorité...

vendredi 16 avril 2010

Toutdlamarde.tv

Les médias se veulent divertissants, mais trop souvent ils sont si déprimants.
Dans le top 5 des choses les plus insupportables, du moins de la journée, on retrouve :
  • Les publicités traduites! Non mais on nous prends pour des cons? Qui croit aux teintures et shampoings vantés par les super stars américaines? On le sait ben qu'il y a une équipe de mille personnes derrières elles à les poupouners des heures durant. L'inconscient intègre ces images, les porte-feuilles se vident, les consommateurs restent tout aussi malheureux.
  • Des trains neufs parqués à St-Eustache, dans La Presse. Oui, parqué n'est plus qu'une expression du langage courant, elle est maintenant acceptée par La Presse...  L'article vaut aussi la peine d'être lue, un vrai scandale oh mon Dieu. Du Journal de Montréal tout craché.
  • Des Kiwis et des hommes, et principalement l'anniversaire de Francis Reddy. 
Ce n'est peut-être qu'un top 3 des aberrations médiatiques de la journée, mais peut-être aussi n'est-ce qu'un dévoilement partiel. Les deux autres nominés seront dévoilés plus tard. Peut-être. Qui sait? And who cares anyway? 
Tant de questions et si peu de réponses.

lundi 12 avril 2010

Le défi des 8 prochains jours

La dépression bi-annuelle est de retour avec la fin de session. Les remises en questions sont insupportables et la to do list ne fait que s'allonger. Au moins un élément est supprimé de cette satanée liste: les noms futurs des progénitures.
Judas, Nazareth, Luc, Jean, Jésus, Marie-Madeleine. 
En espérant que le Papa ne sera pas un évêque, mais un Lévesque.

Voilà pour le plaisir, un petit défi *c'est le moment où Grégory Charles dit pendant 1000 secondes C'est le moment duuuuu DÉÉÉÉÉÉééééÉÉÉÉÉéééééÉÉÉÉ-FI!!* : trouver un blog d'étudiant qui NE parle PAS de fin de session ET qui parle des noms de ses progénitures. Le gagnant sera satisfait de son prix, c'est juré.

samedi 10 avril 2010

Ale Beczka!

Muvie po polsku et la petite syrenka icitte là, elle aussi est en deuil.
Bon, l'histoire est louche et ferait partie intégrante d'un très bon roman policier, à la saveur Stieg Larsson.
Un des jumeaux n'est plus, leur monopole des pouvoirs disparait donc au même instant. Probablement pour le mieux.
God Knows que c'est étrange. Toute qu'un krash en sol russe pour la commémoration du massacre de Katyń, c'est-à-dire :
«le meurtre de plusieurs milliers de Polonais — essentiellement des personnalités, des officiers mais aussi des étudiants (officiers de réserve), des médecins et des membres des élites polonaises réputées hostiles à l'idéologie communiste — par la police politique de l’Union soviétique (le NKVD) au printemps 1940 dans une forêt russe près de Smolensk. Par extension, l’expression recouvre l’ensemble des exécutions de membres de l’élite polonaise (de 15 000 à 22 000 personnes) perpétrées en 1940 en divers lieux de l’ouest de l’URSS. Ce fut un des crimes parmi les plus symboliques de la guerre entre l’Allemagne nazie et l'Union soviétiqueL'URSS a nié ce massacre durant toute la guerre froide et ce n'est qu'en 1990 qu'il a été officiellement reconnu.»
-Merci Wiki
Bref, si le commode petit laptop noir n'était pas enrhumé, il aurait pu ici recracher les belles images capturées par la syrenka cool au cimetière de Szczecin. C'est un ami à Marta qui, pour la dernière journée officielle de backpacking en solitaire, s'était improvisé guide touristique de cette pas pire grande ville. Après un tour au centre d'achats pour trouver les disques de Fiszemade, Darek traversa la rue avec sa touriste canadienne pour lui montrer LE cimetière, où une immense statue trônait afin de souligner le massacre de Katyń

dimanche 4 avril 2010

Pascal aime le chocolat et les lapins

Bonne Jésurection.
Ben du chocolat pis de la joie.
Ici ça se passe entre deux assiettes d'oeufs tournés bacon et un un comité d'analyse formé de Gino Germani, Robert Dahl, Mancur Olson, Cliffod Geertz et Theda Skocpol. Parce que tous savent que Jésus a réellement résurecté, réssusisté, revenu des morts en tout cas.

vendredi 2 avril 2010

Solidarité aux étudiantEs

Une autre belle journée productive! He-hum!
C'est donc au soleil brûlant d'avril que les deux petites filles (habillées pareil soit dit en passant) ont siroté un petit pichet qui réchauffait vite, en prétextant de faire ben des travaux. Et les petits monsieurs louches à la table d'à côté étaient ben ben contents. Dommage que celui qui eut voulu payé la tournée aux demoiselles portait (réellement, sans exagération de description) une chemise blanche laissant entrevoir sa petite chaîne en or déposée sur son chest poilu. MMmmm
C'est maintenant réfugiées au local de l'asso que les petites joues chauffent puisque brûlées au soleil. L'humeur était bonne jusqu'à ce que la charge de travaux accumulée depuis quelques temps rattrapent les petites chixx. 

*Notez ici un abus de l'adjectif petit.

Pas de poisson cette année

Ça fait du bien d'être bien, de se sentir bien et de sentir avoir fait du bien. 

Et quelles deux belles et très longues journées! À coup de levées de cours, cafés, conférences, clops, peintures, banderoles, manifestations et de plaaiisir, elles sont passées vite vite vite ces journées.

Les plus anciens ont transmis leur sagesse au plus nouveaux, presque aussi enrichissant que n'importe quels cours où toute la matière est disponible  sur internet... Bref...
Il y a comme un vide total qui s'est fait dans le corps et l'esprit (saint). Il semble alors possible de progresser (vers l'avant).
Pff la fin de session fait même pas peur!