samedi 10 novembre 2012

La peur du précipice

La vie a dernièrement décidé d'activer les choses. Elle a dit à sa façon: "Allez hop hop hop! On se dépêche!"
C'était pas déplacé, mais un peu bousculé. Peut-être était-ce nécessaire de mettre les moteurs à fond et passer à autres choses. Le printemps s'étirait un peu trop. C'est difficile de ne pas se rattacher à un sentiment si fort d'accomplissement collectif. Mais il faut savoir quand c'est terminer. 
La vie, elle, le su.
La vie, elle, ne ralentie pas le rythme. 
"Allez hop hop hop! On passe à la prochaine étape!"
Et c'est ainsi qu'un chapitre fut conclue. Ou un tome. Un roman finalement. On brule les vestige du passé. 
En voilà un autre qui est sur le point de débuter. Une nouvelle vie est sur le point de naitre de ces cendres.

En équilibre sur le bord du précipice, l'envie est de retourné sur ses pas, courir sur la terre ferme le plus longtemps possible. Reculer. C'est la nostalgie qui prend soudainement le dessus sur tout le reste. Grosse nostalgie sale. Pourtant. Ce précipice ne peut que promettre du bon. Il faut seulement faire le saut. Arrêter de tout faire pour maintenir son équilibre au bord et sauter à deux pieds. Assumer.

Bientôt. Bientôt là. 

La saut aurait été plus facile à faire s'il avait été totalement volontaire. Un changement de vie, ça se prépare mentalement d'abord. Ce saut, il ne peut s'improviser. 
La vie à toutefois cru bon de forcer les choses. "Allez hop hop hop! Arrête de niaiser!"

Allez hop hop hop ouais...


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