vendredi 31 décembre 2010

des amies

Quatre mois. Douze semaines. Plus ou moins. Elle était entrée dans sa vie l'année précédente, mais avec moindre importance. Les quatre derniers mois furent intenses. Importants dans leur vie. Et c'est déjà fini. Certes, elles feront tout pour que leur chemin se rencontre à nouveau, malgré la route 117 qui se poursuit à l'infini. Mais la nage la matin, le Basha pour souper entre le cours des États-Unis et celui du Moyen-Orient, la bière après le cours du Moyen-Orient, les effluves d'alcools dans leur haleine pour le cours de Camus, l'étude avec des Rock Stars, les Maghrébins et Fred, Hammoudi et chiite, bref, c'est fini. C'est parce qu'elle a pris la bonne décision. Probablement la plus difficile et importante, mais la bonne. 
Pas grave, elle continuera à aller chez Basha, à penser aux États-Unis, à Fred, aux Maghrébins, mais peut-être plus à Romani ni à Payette... Bref, elle fera tout ça avec son t-shirt de saumon. 
Désolée si ça peut paraitre quétaine. Des fois c'est cool le kitsch, mais là c'est juste nécessaire.

jeudi 30 décembre 2010

La femme des bois

Le Carcajou, c'est-à-dire Esprit Maléfique en langue micmac, est aussi connu sous le nom de Glouton, Skunk-Bear et Wolverine. Il est petit, laid, carnivore (principalement charognard), mais surtout méchant et violent. Ça, c'est selon Wikipédia. Selon un couple de Rollet (Témiscamingue), il y en aurait un dans les parages. Selon un mec, il est un animal super dangereux qui attaque même les humains, sans toutefois les tuer (il ne fait que manger un bras par exemple). Selon une cutie, le carcajou peut s'en prendre à des jeunes adultes dormant paisiblement sur une mezzanine de petit camp dans le bois en s'armant d'un trampoline pour se rendre.
Bref, à qui voudra bien démêler le vrai du faux.

Une chose est certaine, il n'aurait pas fallu savoir l'existence de cet animal en arrivant dans le bois, sinon il aurait été impossible d'aller faire pipi dans la bécosse, ni de faire des randonnés de raquettes en babiche pour aller voir Bernanrd le Porc épic. En parlant de ce dernier appelé non communément Erethizon dorsatum, il ne faut pas le confondre avec le hérisson, et surtout, ne pas lui porter de mauvaises intentions. Il est gros et haut perché parfois, mais il est maladroit et sans méchanceté. Il ne peut même pas lancer ses pics! En plus d'être facile à chasser, il est bon à savoir lorsqu'on se perd dans les bois que sa chair est comestible cru. À la grosseur qu'il peut atteindre, ça peut faire un snack d'une coupe de jours!
Au bout de trois jours dans le fin fond du Témiscamingue, à 45 minutes de Rouyn-Noranda, c'est là qu'on apprend le plus sur la vie. Pas juste animale, aussi sur la survie de huit humains vivant dans un un et demi, sans électricité ni eau. Il peut faire chaud, entre autre. 

dimanche 26 décembre 2010

La bit à Tibi

Malgré les histoires d'horreurs racontés par mononcle et matante par rapport au parc de la Vérendrye, il ne faut pas se faire des peurs. Ça va juste être ben le fun. Et puis, les gens de nos jours de conduisent plus en état d'ébriété si avancé... et puis, les routes sont mieux faite de nos jours... pis tsé, on ne décore plus les salles communautaires de vrais branches de sapin parce que ça brûle trop vite...

Lecture pour faire patienter l'impatiente: Justine ou les malheurs de la vertu. 

De retour un jour...

vendredi 24 décembre 2010

On fini bientôt l'année faickeuh

Sincèrement. Une fois la session finie et les cadeaux de Noël faits et emballés, on a le droit de se gâter.
Outre la soirée passée dans un bar jadis cool (hélas ça bien changé par ici...),  le meilleur, c'est le web.
C'est arrivé sur les interwebs en 2010, belle revue de l'année dont aucune personne s'autoqualifiant de cool ne devrait se passer.

Coups de coeur:
- Les Appendices, parce que St-Jean c'est cool
- Jay St-Louis et Pellep, des gars cool
- Élisabeth Dalferro, parce que Twitter c'est cool
- Misteur Vallaire et Normand Lamour, c'est cool de les plugger deux fois en une semaine

Et en extra, Deux Steamés avec McGilles et compagnie, via Urbania.

C'est cool les d'ajouter des hyperliens, soit dit en passant.

jeudi 23 décembre 2010

Normand L'amour et Misteur Valaire chantent l'Amour


C'est dans des moments comme ça qu'il est possible d'AIMER la religion et la fête du Messie.

Pics de Chixxx


Des fois, les commentaires sont inutiles. 


Parfois, des pics de chixx ça fait du bien au moral.


Il y a des fois où on se sent plus cool que tout le monde, additionnés les uns aux autres. 


Cindy Lauper, ELLE elle était cool!


Il y a eu une fois où le karaoké c'était cool.


L'amour, c'est rarement cool...


Les diadèmes, c'est cool, à toutes les fois! 

mercredi 22 décembre 2010

absurde finalité

C'est avec du doré sur les ongles que le dernier dix pages au sujet de l'absurde, de la révolte et de Camus, sera tappé, à la manière cliché d'une secrétaire aux faux ongles. En fait, ce sera un gros 8 pages double interligne sur : Comment la pensée de Camus est-elle inutile pour la science politique ? Ça méritera un gros A+ malgré le retard.
C'est avec le cerveau en confiture et les yeux dans le gras de porc que la relecture se fera, pour corriger les fautes de français. 
C'est avec un haleine de matin et les cheveux reluisants que les 8 pages en question se feront imprimer au local d'ordinateurs mis à la disposition des étudiants pauvres et sans imprimante (ou internet, ou ordinateur).
C'est avec le coeur léger, au final, que ce travail de cul sera glissé dans la petite fente, au secrétariat, et oublié là pour toujours.
Ensuite, seulement ensuite, on pourra parler de Noël. 
En attandant, une petite pensée pour la ouate de phoque

samedi 18 décembre 2010

Metronomy - A Thing For Me




Après trois jours enfernmée dans le même local qu'un semi-loca, il faut y repenser en ne voyant que les bons moments.
Éclater de rire nerveux au beau milieu d'un mot en l'écrivan pour un texte brillant. Et finir en peleurant... Heum non... non...
Sisi et toute ses déviations de l'expression "fist". (Fist F*** My Life, Eurofist occidental, et cie).
Mais peut-être surtout ce vidéo. Il faut porter attention à "a tall dude".
Des petits Anglais en plus.

jeudi 16 décembre 2010

J'me sens, comme une bamba triste, définitivement

L'anarchiste était revenu. Il était assis tout bonnement sur le divan. Dans une ruelle. Mais tout le monde y était aussi. C'était une activité spéciale. Peu importe. 
Il portait toujours son mini mohawk, mais il avait troqué son t-shirt de Gogol Bordelo pour un gilet de laine à col roulé. Dans des teintes de bleu. Il devait avait perdu l'habitude de la fraiche. Il devait faire chaud en Asie.
Il avait l'air bien. Ça faisait plaisir de le revoir. De le savoir toujours en vie. De le savoir revenu pour reprendre part dans nos vie.

Ouais... Tout ça parce que lundi un inconnu lui ressemblant a osé traverser la rue. Avec la même démarche. Peut-être était-ce vraiment lui en fait. De retour pour le temps des fêtes. Pour la session prochaine. Pour boire un verre avec nous. 
Sauf qu'il n'a pas donné de signe. 

C'est fou ce que l'esprit peut jouer comme tour. Rêver plusieurs jours plus tard à une pensée ayant rapidement effleurée l'imaginaire. Paf! En pleine nuit, sans prévenir, il se permet de te faire croire quelques minutes que toute cette histoire est bien réelle. 

lundi 13 décembre 2010

Question de survie

L'appel de la nature, du Témiscamingue, retentit. Il fait tant de bruit, il parvient à couvrir les chansons de Noël (incessantes!) et les cris de désespoir de cette fin de session. Cet appel fait fi de l'angoisse de la plus grande manifestation capitaliste que la société n'ai connu. Presque.
Un petit camp, dans le bois. Des amis, un feu de foyer, des raquettes, mais surtout, des crazycarpets. Ce sera The Triple Crazy Carpet's coming back ! 
Les tensions disparaîtront instantanément. Les abus du temps des fêtes seront soignés (...) et la connexion avec la nature parviendra à vivre l'absurde tel que l'entends Camus. La révolte.
Suffit de se raccrocher à cette idée pour y arriver. Pour survivre d'ici là. Oui. 

jeudi 9 décembre 2010

Y'a neigé en ville!

Ce soir, c'est la motivation de la journée. Faire le plus maintenant pour se libérer la soirée afin de... GLISSER!
Ce sera un remake de l'an passé, avec d'autres amis. Quoique les copains qui se déplaceront en crazy-carpets ce soir ont également tenu une soirée du genre l'an dernier... En espérant que les glisseurs précédent auront encore laissé sur la colline ( non parlementaire ) leur matériel de glisse. Ah le gros cousin de divan était parfait pour dévaler la pente à 4 ou 5 personnes à la fois!
Ah  plaisir hivernal urbain et trop COOL!

mercredi 8 décembre 2010

La saga Wikileaks

Il y a un parallèle intéressant à faire entre Julian Assange de Wikileaks et Mikael Blomkvist accompagné de Lisbeth Salander de Millenium. Non ?  Du genre: «Nous sommes des personnes brillantes qui fouillent là où on ne voudrait pas. Nous publions ensuite tout ça et faisons mal aux gros méchants de ce monde corrompu.»

Assange qui est accusé d'agression sexuel sur deux femmes suédoises au moment exact où il commence vraiment à déranger les gens puissants, c'est difficile de ne pas croire au complot... En tout cas... !
La suite de la saga Wikileaks ne peut qu'être encore plus palpitante!

mardi 7 décembre 2010

PsychoEd

Discussion typique de ça-fait-longtemps-que-je-t'ai-pas-vu-et-j'ai-jamais-été-si-proche-que-ça-de-toi:

«Ah pis ton programme t'aime ça?
-Ah ouais vraiment, c'est cool!
-... Good... Et Sherbrooke? Ça va? 
-Ah ouais vraiment. Ça change de Montréal tsé.
-Hu hu...
-...
-Et! pis... ta fin de session se passe bien?
-Ah ben oui! J'ai mes examens dans deux semaines là. Je prends ça relaxe pour le moment...»

Ah pis va chier! Moé je m'en va me geler les orteils contre la tenue de la rencontre des partenaires de l'éducation ailleurs! Ailleurs t'entends?!

dimanche 5 décembre 2010

Meilleur ennemi, pire ami.

De la musique insupportable dans les oreilles. Des gens incongrus un peu partout. Une tisane à la mangue, super décevante. Un ami qui boit un café avant de sortir puisque c'est samedi soir. 
Quatre travaux. Trois examens. Deux semaines. Une soirée de plus dans un café, à avancer tranquillement pas vite. 
Pour une raison obscure, c'est probablement plus productif toutes ces distractions qu'une cuisine tranquille. Ou pire, un café vide où les journaux du jour s'empilent sur une table tout près. Ou pire, Internet. Diabolique Internet. Meilleur ennemi et pire ami à la fois. Pure relation amour-haine.

lundi 29 novembre 2010

Remède de grand-mère cool

Oh non. C'est pas un petit début de gros rhume qui va venir ternir ce mois de décembre, mois de la fin de session (les fêtes c'est encore dans trop longtemps et de toute façon, rhume ou pas, les allergies font la job). Ça serait bien de pouvoir dormir des heures et des heures, ne se lever que pour une soupe et une tisane, retourner se coucher. Lire, des romans. Écouter des films. Regarder la neige tomber de par la fenêtre de la chambre, couchée. Mais non. Non ce ne sera toujours pas possible cet hiver. 

Traitement miracle de rechange testé aujourd'hui même:
- Neuf heures de boulot. 
- Diète de patates, saucisses, bacon, pain doré et café. C'est important le gras pour les artères. Ça sert juste à ça.
- Rafraichissement de la coupe de cheveux. C'est important de se sentir belle en dehors pour se sentir bien en dedans (...)
- Souper miracle pour tout racheter les bavures précédentes, c'est-à-dire un gros poulet succulent et une soupe de légumes dans son bouillon. MMm. Il y en a tellement, ça devrait constituer le régime de la semaine entière. 
- Une vitamine Garfield avant le dodo et un gros verre d'eau.

Watch out demain, c'est du feu qui va sortir de ce beau petit derrière ferme.

samedi 27 novembre 2010

Bonne fête Marcelle

Oui, comme les cosmétiques.
C'est pour ça qu'elle est belle de meim.
Mais heureusement, elle a plus de chose à dire. Intelligentes à part de t'ça!

Il ne neige pas que dans ma tête

Pourquoi toutes ces plaintes et ce lyrismes de : «j'ai jamais appris à vivre avec mon environnement!» ?
Il est évident que si la seule considération traversant l'esprit des métropolitains ce matin fut : «ça y est faut je pelte c****» ou «Faite frette! Fait frette maudit!», et bien l'hiver sera long pour ces pessimistes de premier ordre.
Une première neige, c'est plus magique que Noël! (puisque de toute façon cette fête ne signifie plus rien une fois que l'enfant en nous ne croie plus au Père Noël). 
Les gros flocons tombent au ralenti. Ils s'accumulent peu, mais suffisamment pour couvrir la ville grise d'un drap blanc. Les bruits incessants vont se briser dans les flocons pour disparaitre. Les rares rayons de soleil hivernaux se reflètent sur la pellicule blanche et viennent aveugler les regards heureux.
Un matin comme celui-là, on est content de s'être levé tôt et de boire son café en marchant jusqu'au métro. Ou l'autobus. Mais pas sa voiture, c'est vraiment pas cool ça en milieu urbain cette machine là. Elle est source de tous les ennuis et voilà tout.
Alors, bande de bougons désagréables, cessez de chigner, rangez votre char sous l'abri tempo, allez glisser su'l mont pis buvez un chocolat chaud à l'alcool de votre choix! Ça c'est la vraie vie! Et non C'est ça la vie...

...

Si seulement il n'y avait pas la fin de session pour éternellement ruiner ce moment magique... Heureusement qu'il y a le National Hug A Stressed University Student Day 2010 (oui c'est un lien facebook...!) qui se tiendra le 13 décembre. En espérant que les flocons seront au rendez-vous.

...

vendredi 26 novembre 2010

Une pensée pour Kiki

Cette barrière était surmontable, mais semblerait qu'à chaque fois où elle s'est présentée, il était plus facile de se rétracter devant elle, se soumettre et se taire. Maintenant il est trop tard, et seuls les regrets, la déception et la tristesse occupent la place. Maudite barrière linguistique érigée par un amalgame de gêne, de peur du ridicule et de l'humiliation. 
Mais lui, maintenant, il doit être mieux non? Il croyait au paradis? Il y mérite sa place.
Repose en paix Bob.
On pensera à toi quand la neige tombera et qu'on enfilera nos skis. 

Un rendez-vous doux, avec Gerry Boulet

Il était bientôt onze heures, elle devait se dépêcher pour arriver à temps au rendez-vous. 
Elle enfila sa jupe et un gilet ample, pour le look sexy-mais-pas-trop. Elle coiffa ses cheveux courts de façon décoiffée. Un peu de mascara et de crayon sombre sur ses paupières et le tour est joué. Plus qu'à partir.
Les papillons dans son ventre ne faisaient que se multiplier au fur et à mesure que le temps passait. Elle ne voulait pas être en retard et le faire attendre, mais elle ne voulait pas non plus arriver trop tôt, elle donnerait ainsi  l'impression de craquer pour lui trop facilement.  Cinq minutes de retard, c'est respectable. Mais que faire en attendant... Son estomac se retournait sur lui-même dans des vrilles spectaculaires, ne lui laissant pas la chance d'ingérer quoique ce soit. 
Elle sorti fumer une cigarette. Longuement et lentement, bien que ses mains ne puissent cesser de bouger à un rythme soutenu. Elle se concentrait sur les inspirations profondes et les expirations de fumée dans l'air froid du mois de novembre. Elle relaxait un peu. À peine.
Elle ne voulait cependant pas qu'il soit empesté par son odeur de tabac, après tout, elle n'avait aucune idée s'il était fumeur lui aussi ou non. Probablement pas non. Elle se brossa donc vigoureusement les dents et se parfuma allègrement les cheveux, le foulard et le cou. 
Le trajet de métro fut pénible. Seulement quelques stations, mais une éternité de tourment et de nervosité. 
Arrivée finalement, elle l'aperçu, là, il l'attendait. Son coeur fit un bons, son estomac se noua définitivement, elle sentie ses joue se teinter et, lors de sa première phrase, sa voix tressauta. Quelle honte! Lui, de derrière son bureau, ne s'en formalisa pas. Il lui tendit la copie corrigée de son examen de mi-session après lui avoir demandé son prénom. «Judith? Judith Judith Judith... Bélanger c'est ça?» 
Il sembla indifférent à la jeune demoiselle qui pourtant elle, n'avait pu dormir la veille en pensant qu'elle le rencontrerait en privé. Il devait être habitué aux étudiantes qui tombent sous son charme après tout. Dommage.

mardi 23 novembre 2010

HOLLERADO - AMERICANARAMA (OFFICIAL VIDEO)



C'est difficile de retrouver un vidéo et/ou une photo dans l'Internet quand on ne se souvient plus du titre, de l'auteur, etc, que de l'image imprégnée sur nos rétines. Fort heureusement, CISM a su lire les rétines des gens cool. C'est ainsi qu'aujourd'hui, ils publient ce vidéo funky. Un peu du genre du vidéo de Yelle non?
Divertissant à souhait.

imparfaite réalité

Étonnamment, elles sont toujours en vie après ces longues journées, ces courtes nuits. Mais elles sont faibles, les vitamines se font de plus en plus rares, le portefeuille de plus en plus vide. 
Une virée à l'épicerie, de l'inspiration et des nouveaux contenants de marques Ziploc et la semaine prend un nouveau tournant. 
Des heures de cuisine entre colocs, du jamais vue!
Situation toutefois louche. Rien n'a brulé. Même les nouvelles recettes sont réussies. Pâté chinois de lentilles, salades de haricots, potage de choux fleur et carottes, biscuits au chocolat. Tout est parfait. La cuisine propre. Le frigo et le congélo loadés au maximum. PAR-FAIT!
Jusqu'au moment où la coloc décide de vider sa vessie. 

«On a pas acheté du papier cul nous?
-Ben oui, y'avait un bon rabais sur la marque maison certifié 100% recyclé. 
-On l'a mis où coudon?
-... shit!

Seize rouleaux et cinq dollars oubliés sur la chaise à la sortie de l'épicerie. Tout ça à cause du wrapper qui a tout mis dans deux sacs atrocement lourds. Il fallait s'arrêter et mieux répartir le poids, sinon les filles n'auraient jamais pu rentrer à pied jusqu'à leur cuisine.
C'était trop beau comme soirée aussi...

lundi 15 novembre 2010

You and Whose Army


Photo volée sur un blog. Avec le même titre: You and Whose Army. Titre lui-même volé à la chanson de Radiohead. 
C'est toutefois pour une bonne raison : c'est une jolie photo non? 
Ils étaient à la prestation de Radiohead à Londres, un jour de 2008. Cette chanson était interprétée par Thom Yorke au piano et l'autre mec (ah une conaisseuse de musique ici!) à la bass (?). Sur l'écran géant en arrière, ils pouvaient voir la grosse face de Thom. Et, dans le coin supérieur gauche, le bassiste (guitariste?). C'était beau. C'était bon. Probablement un instant de bonheur. 

Come on, Come on
You think you drive me crazy, well

Come on, Come on
You and whose army
You and your cronies

Come on, Come on
Holy Roman empire

Come on if you think
Come on if you think
You can take us all
You can take us all

You and whose army
You and your cronies

You forget so easy
We ride tonight
We ride tonight
Ghost horses
Ghost horses

We ride tonight
We ride tonight
Ghost horses
Ghost horses
Ghost horses

vendredi 12 novembre 2010

Belle tentative

Il pleuvait et il faisait froid. Début novembre à Montréal. Six heures et il fait déjà noir. Ç'aurait pu être pire. Elle venait de se procurer un Presto, un Auto-Cuisseur comme l'emballage le précise. Elle s'en balançait de la température et son paquet, trop gros, ne lui procurait aucun malaise dans le métro bondé. Elle avait chaud, mais ce n'était pas important. Elle s'était acheté, pour la première fois, un vrai appareil de cuisine. Comme une adulte responsable. Elle était adulte et responsable.
Au moment de traverser la rue, il ne faisait plus aussi chaud. Son foulard était déroulé, pour lui permettre de respirer dans la foule de gens pressés. Son manteau était grand ouvert, mais sa boîte la réconfortait. La lumière était rouge, elle et sa tête de cochon décidèrent tout de même de traverser. Une bourrasque de vent la frappa de plein fouet, comme pour la prévenir du danger qui la guettait. Son foulard se déroulant de plus belle derrière son dos, traina dans les flaques d'eau sales de la ville. Les voitures arriveraient sous peu, elle ne pouvait s'arrêter, déposer sa précieuse boîte et replacer son foulard et son manteau. Elle continua ainsi son chemin jusqu'à l'autre côté du boulevard achalandé. Elle regardait le bout de son tricot se balader dans la boue sur son passage, impuissante. Oui et puis?

lundi 8 novembre 2010

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles?

On pense toujours être prêt pour intervenir dans une situation d'urgence. C'est facile, le voisin ne donne plus de signe de vie, on appelle la police au plus tôt pour s'assurer qu'il ne soit pas parterre au beau milieu de la cuisine, gisant, une hanche cassée. Un étranger est étendu sur le trottoir, on s'arrête, prend ses signes vitaux et appelle les ambulances. Une fille sort d'une voiture à une lumière rouge, laissant la portière ouverte, hurle et pleure, tandis que le conducteur lui renvoie les insultes et la poursuit sur quelques coins de rues; on intervient et au besoin, appelle la police. C'est facile avoir des plans infaillibles, suffit d'utiliser son Gros Bon Sens. Ce qui est étrange, c'est comment le GBS est habile pour prendre ses jambes à son cou et abandonner littéralement la situation d'urgence.
L'homme seul au premier, il criait parfois, seul. Son voisin immédiat le savait et il ne s'en est pas inquiété la semaine dernière. Jusqu'à ce que plus personne ne l'aille vue dans l'immeuble depuis plus de 7 jours. Généralement, le petit bonhomme avertissait tous les occupants. Il partait pour deux jours et laissait un numéro où le joindre en cas d'urgence. Hey bien la fois où il y a eu urgence, il n'y avait pas de petit message aux occupants. L'homme seul était porté disparu.
Dans une situation idéale, l'inquiétude des bons voisins aurait dû se manifester dès la première journée sans signe de vie, au cas où. Ce fut le cas, mais elle ne s'est pas transformée en action concrète. «C'est juste aux autres que ça arrive. Il est surement partie quelques jours dans sa famille et puis... ça va.»
Même le non sympathique agent de la paix du poste de quartier ne s'en est pas inquiété : «Ben là... ej'peux pas faire ça moi faire le tour des hôpitaux pour le trouver... tsé... au pire ej'peux défoncer sa porter là... si tu penses vraiment qu'i'é là, mais... pff...» Ben laisse donc faire. Mange tes beignes pis m'a les appeler moé les hôpitaux! C'est quoi? Y'aurait fallu qu'on soit des mères tristes d'avoir perdu un enfant pour avoir ta compassion? Claude Poirier nous aurait plus aidés!
Dans la situation où la fin de mois était difficile, ç'aurait pu être une bonne nouvelle que cette absence de nouvelle. Pour l'instant, c'est un petit peu rassurant que de le savoir à l'hôpital, et donc non-mort dans son salon.

dimanche 7 novembre 2010

Indian Thriller

Oui il y a de la pure paresse et lazyshitness là-dedans et non ce n'est pas un geste politique.
C'est un peu dans la thématique Halloween, mais ça devient si déprimant que de (se faire forcer à ) déjà penser à Noël.
Pour le plaisir donc, let's get back in the days!




Et qu'il y en aille un qui dise après qu'il ne veut pas danser comme à Bollywood!
Watch out parce que dans quelques mois, ou du moins un jour, ce sera des vidéos de fille trop cool qui se retrouveront sur youtiioub
For sure mate.
Cheers NA (Nullement Agressive ou Nice Artist), source d'inspiration malgré tout.

mardi 2 novembre 2010

Cookie Dingler - Femme Liberée





C'était fou, mais ça valait la peine, ne serait-ce que pour la fierté de franchir le fils d'arrivé avec les autres, de se libérer de ce fardeau qui, quelques semaines plus tôt, paraissait insurmontable.
En plus, ça donne une occasion en or pour écouter à répétition cette chanson.
Ne la laisse pas tomber!

dimanche 31 octobre 2010

Guerre au coeur

Comment des petits doigts délicats peuvent-ils encore aligner des lettres sur un clavier? Comment un gros cerveau épuisé peut-il encore penser de façon presque cohérente?
Chiiiiite! Dix heures et demi, assises sur le même semblant de divan, les yeux rivés au même écran, cogitant le même travail, changeant toutefois de breuvage, une fois de temps en temps.
C'est seulement une journée de plus. Il y a 24 heures dans une journée après tout, pourquoi se plaindre pour les 10 à travailler? Il en reste quelques une pour dormir, manger, se relaxer, écrire à nouveau. À tout autre sujet. N'importe quoi serait plus simple parfois. N'importe quoi d'autre que le nécessaire, que l'obligatoire. 
Pas ayatollah encore, mais commence à comprendre les grandes prémices. Pourra peut-être un jour émettre des fatwas, mais n'entrera jamais en jihad. 
Impressionnés hen!

jeudi 28 octobre 2010

"Procrastination" Tales Of Mere Existence



Avis aux étudiants qui en ont assez des mi-sessions et redoutent déjà la fin de session, ne vous lancez pas dans les arts ou le journaliste. En effet, la procrastination ne cessera de vous poursuivre.
Merci à NA (Narco Anonyme) puis au gars qui a une tête de musique pour le partage de Tales of Mere Existence. Parfait pour les moments de propro!

mardi 26 octobre 2010

La clef de la modernité

La clef du non succès, et peut-être de quelques jardins intimes, assurément en fait, c'est nul autre que le net. L'Internet. Un petit écran devient l'ouverture sur le monde entier, une fenêtre sur l'au-delà. Autant cette caractéristique peut être un des plus grands avantages des temps modernes, autant ça en est un problème. Pas seulement pour les fraudes, les vols d'identités, les complots terroristes, la propagandes, mais pour les études!! Statistiquement parlant, les garçons peuvent ben moins bien réussir à l'école avec tout le sexe gratuit qui se trouve sur la toile (franchement, du sexe sur une toile, ouach!). 
Tout devient une distraction valable pour prendre une petite pause, en plus de la pause café, pause clope, pause pipi, pause ah-tiens-ça-fait-longtemps-qu'on-s'est-pas-croisé, et nommez-en des pauses, on les prend toutes! La pause emails, réseaux sociaux, blogs, nouvelles, etc, sont-elles vraiment nécessaires? Grâce à cette jolie clef, oui elles le deviennent. Elles sont toutes utilisées, au grand dam des étudiants les moins assidus...

dimanche 24 octobre 2010

Un ben beau conte

C'est l'ami d'un ami qui a une amie qui lui a raconté ça. C'est dans la presque thématique d'Halloween, si tout le monde accepte d'ignorer le fait que cet évènement s'est produit en mai 2008.

«Jeudi soir Leon m'a amené voir un concert dans un pub sur sa rue. Un band dans lequel un ami jouait, mais qui l'a quitter, et qui donne un ben bon show parraitrait-il. Bon ok pourquoi pas, je vais manquer Dr. House mais je vais survivre. 
Le chanteur ressemble physiquement au mec sur youtube: «Leave Britney alone!!» et ça me fait rien. Il porte un petit t-shirt blanc par dessus une salopette noire moulante, genre vraiment moulante. Sauf qu'on s'entends que c'est commun des truc laittes chez les rock stars qui se croient beaucoup. D'une source sûre, soit l'ex-membre du band aussi ami de Leon, le chanteur est un ex gay porn star qui a cessé parce qu'il a pogné le sida... soit dit en passant.  
Jusque là ça va. Bon, p-e son pantalons est trop serré, il arrête pas de se toucher le pen... Ah bon ok selon Leon, information vraiment importante que j'aurais du savoir AVANT de quitter House pour ça: le chanteur à l'habitude de se mettre nu devant la foule à la dernière toune et de montrer son érection! Bon ok, j'ai encore 30 minutes pour me préparer mentalement. 
Acours du show il arrache donc son t-shirt, ce que je trouve alors bien normal. Lors de l'avant dernière toune, nommée «Anal pleasure», il baisse ses pantalons et se passe le doigt dans les fesses... Étrange et malaisant... 
Mais tout celà n'était rien du tout! Oh non! La dernière chanson, si on peut appeler ça des chansons parce que le mec chanturle, mais c'est attroce là, pire que moi qui se force à mal chanter, j'ai falli me boucher les oreilles, sauf que la foule reste pour «le bon show», dernière chanson donc appelée «Shit on me», le gars s'avance dans la foule de dos et s'accrouppie. Après avoir dit mille fois «shit on me shit on me shit on me» il se fait littéralement caca dans la main droite, se replace sur le stage de face à nous, et s'étends la merde dans la face et le chest! C'est pas tout! Bien que j'étais sur le point de vomir, il a lancer le surplus d'étron et s'est jetter dans la foule sur deux filles juste en avant de moi! 
J'en reviens encore pas! Mon cerveau assimile pas encore. J'ai comme juste l'impression d'avoir vue ça à la télé ou sur internet... quoique ça serait tout aussi traumatisant... 
Oh my foutu God... »

Commentaires critiques et pas constructifs: C'est tellement mal écrit en plus de mettre beaucoup trop d'emphase sur son histoire d'horreur. Bref, c'est plutôt une légende urbaine qu'autre chose, de toute façon.

Des Grands Boulversements (qui méritent des lettres majuscules)

Il y a du grand renouveau par ici. C'est parce que, parfois, c'est bien pour être cool de se conformer. Pas tout le temps pour tout, mais parfois.
Donc, les adeptes au grand sens de l'observation auront remarqué qu'il est dorénavant possible de partager les chefs-d'oeuvre littéraires publiés ici même via les réseaux anti-sociaux.
Hey ben oui toé Christ!

I Can Dance (Jon Lajoie)



Ah si c'est pas de Lajoie ça! Ah pis si ça fait pas rire des jeux de mots de même hen!
Ah! Si seulement il n'existait pas que par le biais de Youtube ( tout comme Pierre Billon )... Même l'Auberge du chien noir ne lui offre plus aucune tribune...
*Soupir*

samedi 23 octobre 2010

Robin des Bois serait pas fier

Le silence. Les secrets. Ça tient de l'impossible que de les garder, les tolérer. Pareillement en tant qu'auteur que non-récepteur (parce que le silence, ça dit pas grand chose...)
Le genre de situation de trop. La réaction à avoir sera manichéennement parlant, mal d'une façon ou d'une autre. Et c'est pas juste. Il n'y a rien de juste. On continue cependant à s'insurger contre l'injustice. C'est encore plus difficile à subir, venant d'une personne qui milite sa vie pour des causes de justice sociale. Des vrais causes importantes. Une amitié ça change pas le monde, donc c'est moins important. Automatiquement.

La gratuité scolaire! L'égalité des sexes! Contre la brutalité policière! Contre le capitalisme! Pour rendre justice à  Villanueva! 

Mais dans sa vie personnelle, c'est tout autre chose. Schéma typique. Rien de nouveau là dedans.

Quelqu'un voudrait parier sur le fait que le Che était probablement un tombeur qui ne respectait pas les filles qu'il charmait?  Faut cependant garder ça secret, tsé.

vendredi 22 octobre 2010

Wrong I.D.

Il y a plusieurs raisons de changer d'identité. Ce n'est pas important. Du moins ici et maintenant.
Il y a plusieurs façons de changer d'identité. Plusieurs détails à régler.
Changement de look, de nez, de cartes, de nom. Le changement de nom hen...!
C'est ça qui est ici et maintenant intéressant. C'est un élément essentiel. La personne changeant son nom doit se reconnaître lorsqu'au loin, elle est appelée. La personne doit pouvoir signer tout naturellement, sans hésitation. Le meilleur truc est donc de garder les mêmes initiales.

Prenons NA pour exemple.
Suite à ses crimes de guerre commis lorsqu'elle était membre du parti national-socialiste nazi d'Hispter Hitler, elle a dû changer son nom, entre autre.
NA, c'était pour Nathalie Archambault.
Elle a plusieurs choix devant elle.
Nathalia Arcan.
Nadia Arsenault
Narcotiques Anonymes
Non Applicable

Nathalia Arsenault devient sa nouvelle identité.
Vous remarquerez la légère différence de prénom. Cela simplifie indéniablement ses rapports personnels dans le futur. De plus, sa signature paraîtra beaucoup plus naturelle. NA restera NA au fond. Elle garde un peu de son passé avec elle, avec tout ce que ça implique.

Cette technique, simple certes, mais essentielle, est très bien expliquée dans la Trilogie Berlinoise, de Philip Kerr. C'est un livre très éducatif pour les ex-nazis.

dimanche 17 octobre 2010

(_Y_)

La concentration est poussée à son extrême, une fois de plus. Comme dit l'homme blessé, c'est de l'épuisement nerveux.
Peu importe. Les mots se bousculent et s'effacent mutuellement.
Comme disent les photographes pour vanter leur art, une image vaut mille mots. Les écrivains, comme ils disent, seraient pas contents.
Une autre fois peut-être.
Alors voilà l'équivalent de plus de mots que tous les travaux d'une mi-session, en image.





Et parce que oui il y a une suite logique à cet enchaînement d'images, voici la touche finale. Le punch de la fin. Tremblement de tambours s'il-vous-plait.....

mercredi 13 octobre 2010

Dans les yeux d'une parole de Joe Dassin

Voyez de vos yeux vu comment ici c'est cool. Tellement qu'on recopie le concept.
Notez que la première toute première publication de ce blog au gros yeux date du 8 juin 2010.
En tout cas! ah! Pff! Hey!

lundi 11 octobre 2010

Beyoncé - Single Ladies (Put A Ring On It)




C'est la toune thème de l'année qui commence!
Il n'y aurait pas deux célibataires qui voudraient bien bénévoler dans les clubs pour accompagner une charmante demoiselle? Le concept est simple. Quand la chanson joue finalement, réclamée à coup de crac de seins au DJ qui trouve le hit un peu dépassé, il faut faire la chorégraphie et impressionner le plancher de danse! Ça l'air facile en plus!
Comment rester célibataire après ça? Encore plus simple, Beyoncé l'a le truc: porter un gang de fer qui rend impossible la tâche au partenaire de passer l'anneau au doigt. Et voilà le tour est joué!

vendredi 8 octobre 2010

Quel jour on est?

Aujourd'hui, c'est un jour spéciallll. Un jour pas comme les autres, où certain ont eu la chance de voir arriver sur cette planète un enfant spéciallll. Un enfant parfait. Un enfant génial. 
Au moins ça se célèbre à chaque année. Et en grand!
La Toune du jour a su, inconsciemment probablement, faire un plaisir fou a cet enfant aujourd'hui plus qu'adulte.
En plus, les copains ont appris hier soir et confirmé ce matin la tombée des accusations criminelles portées contre eux pour avoir dormi dans un gymnase universitaire à Toronto... (pour plus de détails sur ce sujet, jamais assez discuté).
Ce n'est qu'un terrible mal de crâne ce matin qui rend la journée un peu moins ensoleillée, mais tout va bien se passer.
Un souper de roi se prépare bientôt, avant que l'élite, la crème de la crème des amis, puisse passer au salon pour un cognac.
C'est trop cool Raoul!

mercredi 6 octobre 2010

Combattre l'absurdité au jour le jour

Appelez absurde ce que vous voulez, mais une seule situation ne l'est vraiment : Une guêpe malicieuse qui s'introduit dans un local du pavillon V de l'Université du peuple. Elle était embrouillée par la vague de froid qui souffle sur l'île et alla s'arrêter sur un duo-tang vert melon miel pour se reposer un peu. L'étudiante, absorbée par le flot de paroles du jeune professeur, changea de posture pour aller malencontreusement déposer son joli poignet sur le dard venimeux de l'insecte.
Matadit
Ça brûle, ça pique, ça fait mal et c'est encore engourdi.
Ça, c'est absurde! Une vulgaire petite bébite (qui vient d'un clan consanguin en passant) qui peut faire tant de dommage à un être supérieur et parfait!! 

lundi 4 octobre 2010

Le danger des réseaux anti-sociaux

En tout cas, il y a quelqu'une ici qui l'a toujours dit: facebook c'est dangereux mautadit! Tout le monde dit tout pis montre tout le monde n'importe comment. Quand c'est rendu que ta grand-moman est ta «friend» pis que la GRC étudie les moindre indices de «terrorisme», tu devrais utiliser ton GBS (gros bon sens) un peu. Tu serais plus cool de cette façon qu'en montrant à quel curieux veut bien aller fouiner sur ta page que t'es sortie en bikini au Dragon Vert pis en laissant savoir à tout le monde que ton boss est un idiot avec qui tu fais l'hypocrite...
«Qu'est-ce qui est vraiment cool» pouvons-nous donc entendre crier en coeur au loin? Une fausse identité. Des photos d'inconnus placées comme étant les nôtres. Des histoires farfelues qui portent autant à confusion les étrangers qui tombent sur les réseaux sociaux de façon louche que les curieux qui voguent de blogue en blogue que les personnes croyant réellement connaitre l'auteurE des tweets et des messages blogués. 
C'est cool étaler sa vie en public? Non. Alors pourquoi le faire à partir de son clavier? Aucune idée. C'est nono. 
C'est cool naviguer et utiliser le web à des fins personnelles et divertissantes? Oui, probablement. C'est sûr en fait.
«Mais alors Judith!! Dit nous comment naviguer sans étaler sa vie privée à qui mieux mieux??!!»
Ah ça, c'est un secret. Seuls les professionnelles de la coolitude en connaissent la réponse.

mardi 28 septembre 2010

Scénario d'horreur pour un prof

Un cours du soir, c'est tard. Y arriver en retard, c'est encore pire. Attendre son correcteur pour distribuer les copies de travaux corrigés et en faire des commentaires, c'est long. Devoir, encore cette semaine, appeler l'aide technique pour ouvrir le meuble multimédia, c'est stressant. Débuter la matière avec 40 minutes de retard, en constatant que le correcteur est parti avec ses notes de cours, c'est un malheur. 
Au fur et à mesure que le temps passe, les étudiants manifestent leur incompréhension totale, faute de cohérence.  C'est un fiasco. On a chaud. On manipule nerveusement l'efface sale à tableau blanc. Les mains moites se noircissent. Le fiasco se poursuit. On se frotte nerveusement le visage. Et ça y est, le comble du malheur : des grosses traces de doigts noires dans le front. Sur les joues. Sur le nez. Un murmure s'élève peu à peu dans la classe. Tout le monde voit le désastre. Personne ne le met en garde.  
Et le réveille matin ne sonne pas la fin du cauchemar...

dimanche 26 septembre 2010

Le Guardian toujours témoin, la suite

C'est vrai en plus. Toutes les images qui suivent furent un jour gommées sur un mur jauni par le tabac du Camden Town, London, UK. En voici des preuves, pleine d'amour en plus!




Pis ça ici c'est les quelques photos qui ont pu être retrouvées sur le net suite à de longues heures de dur labeur. Alors, pu de temps pour les descriptions!







samedi 25 septembre 2010

Le Guardian toujours témoin

Il y a eu une époque où les seules images sur le mur de la petite chambre partagée provenaient du quotidien The Guardian. Les images en grand format diffusées par ce journal ne sont que magnifiques.  
Aujourd'hui, ce plaisir reprend vie avec sa section Eyewitness de son site internet. Ne suffit plus de sortir le matin pour aller acheter sa copie papier pour quelques pennies. Elles sont là, archivées et commentées.


Angry young boy.   
A Kashmiri boy shouts slogans during a protest in Srinagar, the state capital, as demonstrators clashed with Indian forces and buildings were set alight


Star turn
An ancient bristlecone pine against the Milky Way as a meteor streaks across the sky in the White mountains, California, was the winning entry in this year’s astronomy photographer of the year competition. Photograph by Tom Lowe



The end of Ramadan in Dhaka
Muslims offer Eid al Fitr prayers at Baitul Mukarram, the national mosque of Bangladesh, in Dhaka. Eid al Fitr marks the end of the holy month of Ramadan after the sighting of the new crescent moon




Up in arms
French opposition MPs protest against the speaker's decision to suspend speeches during a debate on controversial pension reforms





Ce ne sont que quelques exemples. Ça vaut le détour. Parce que c'est trop trop cool!

jeudi 23 septembre 2010

Enterré vivant

L'émotion était trop forte. Mais surtout invivable. Ce ne fut que de l'autodéfense. 
Non. En fait, ce n'est pas ainsi que ça s'est produit.

***

Jour après jour les larmes coulaient le long des joues. Parfois elles n'osaient pas se montrer, surtout en public, mais elles étaient toujours présentes. La rage aussi d'ailleurs. Elle se manifestait, elle, au niveau de l'estomac. Il était noué et secoué. C'est sans parler des images qui défilaient sans arrêt devant les paupières humides. 
Seule la raison pensait pouvoir agir pour résoudre le problème. Elle résonna en toute logique. Le trop plein d'émotion crut alors bon de disparaitre. 
Tandis que ce petit corps plus fragile qu'il ne peut paraitre se remettait de tout ça en félicitant sa Raison, peu à peu, tout se remit en place. Le sourire n'était plus forcé, mais sincère. Les étincelles dans les yeux crurent bon de réaparraître. L'estomac s'était détendu et laissait à nouveau un flux normal de nourriture l'envahir à un rythme régulier. Les yeux voyaient à nouveau clair. Bref, le problème était mort et enterré. La Raison lui avait fait la guerre et avait vaincu.
Six mois s'écoulèrent ainsi, en toute quiétude. À l'abri d'un mal profond, d'un problème émotif, d'un monstre inconscient.
Jusqu'au jour où, sans crier gare, il revint à toute vitesse. Il ne comprenait pas ce qu'il faisait, mais avec sa grosse pelle de maladresse, il déterrait à un rythme ahurissant toute cette histoire. Il la fixait intensément dans les yeux à chaque fois qu'il enfonçait sa pelle dans le sol encore chaud et humide de l'été qui se terminait. Sans trop réaliser ce qu'il faisait, comme toujours, en croyant lui-même retrouver un bonheur d'autrefois peut-être, il libéra la boule d'émotion trop forte et invivable que la Raison avait enterrée. Cette histoire oubliée, nourrie par la soif de vengeance, revint à la vie à toute vitesse et lui sauta au visage avec un gros bruit sonore. Un Bang! qui retentit dans toute la ville. 
Les larmes revinrent se faire sentir, suivies de près par la rage. Elles firent ainsi fuir à nouveau l'appétit et la vue. Et tout ce que cela implique. 
Lui, il n'était que déçu que sa recherche de bonheur fut si infructueuse.

Pauvre fille. Ta Raison n'avait rien vaincu du tout. Elle n'avait qu'entreposé tes démons pour te protéger, mais tant que tu refuseras de les voir en face et de les affronter avec tout ton être, ils continueront à te terroriser, voire te dévorer. Peut-être seule une balle d'argent au coeur pourrait en finir avec eux... Peut-être pas.

mardi 21 septembre 2010

Raph c'est bien toi?

Des pirates au Parlement suédois

15 Août 2010
Les internautes ne devraient pas avoir à payer pour télécharger des films, de la musique, des logiciels. Voilà la position pour le moins radicale d’un jeune parti politique suédois, le Piratpartiet (parti pirate).


samedi 18 septembre 2010

Le monsieur

2:18 am. Dans un bar, après 13hrs de brosse.
Le papa de la place s'avance vers l'organisatrice de la journée, qui doit avoir la moitié de son âge. Comme il prenait les photos (bénévolement) tout en participant à cette initiation, il a eu l'impression de vraiment la connaitre, ce qui n'était pas réciproque.
 - «Judith! J'ai laissé mon auto dans le parking de l'UQÀM, mais c'est fermé je peux pu aller le chercher!
 - T'habites loin?
 - À une heure et demie de Montréal...»
Pense vite, pense vite, on peut pas laisser un nouvel étudiant monoparental dormir sur le coin de Ste-Cath et St-Denis... Ni lui faire payer une chambre de motel louche louche... 
C'est ainsi donc que le monsieur est resté jusqu'à la toute fin. Qu'il a mangé avec les derniers fêtards, pris un taxi avec eux et a finalement dormi sur le divan brun de l'appart de l'enfer. 

9h36 am de la même journée.
Le coloc, un lève-tôt, est assis à son meuble d'ordi, faisant face au long très long corridor de l'appart de l'enfer. Trop de gens inconnus dorment paisiblement dans son salon et dans les chambres des filles, il préfère ainsi rester paisiblement devant son écran. 
C'est à ce moment que le monsieur décide de partir, surement retrouver son fils (ou peut-être pas...)
Le coloc à lui-même: «Je comprend pas ma coloc cool... elle aime ça mûre on dirait... pas dans ses habitudes...»

On a Reproduit le Système en grand

C'était jeudi la date fatidique de la Reproduction du Système Mondial. 
Huit pays s'étaient réunis dans un local de gestion. Dix animateurs ont gentiment accepté de les mettre en compétition pour cinq épreuves: Commando, Kick la Canne (ou Va chercher le bidon), PKP dit, le Quiz à 2000$ et une course à relais à teinte de guerre froide. 
L'année dernière, les Whites Trash furent leadé par, entre autre, la plus cool des initiés. Cette année par contre, tous occupèrent respectivement leur rôle attitré tandis que cette fille cool était devenue Maïtre de Jeu (avec la deuxième pire initié de l'année d'avant...!).
Après avoir frappé des petits amis à grand coup de cannes puisqu'ils refusaient de bouger, après avoir chicané un ou deux initiateurs, après avoir omis les assiettes/fourchettes pour le souper/dessert, la femme Monopoly à la moustache en guidon fut tout de même acclamé par les petits amis. Ces derniers refusèrent cependant, tous et chacun, de se faire appeler ainsi. «Je pense pas que du haut de mes 6pi2 tu peux m'appeller p'tit gars...!» Ils savaient pas à qui ils parlaient... «Tu sauras mon p'tit gars qu'à côté de moé, tout le monde est p'tit» C'est ça être cool non?
Bref, reproduire le système mondial c'est épuisant, mais ben plaisant. On a tous passé en 2e année. On n'est plus les petits nouveaux, y'en a d'autre. Et tout ça, pif paf en une longue, très longue journée. 

Maintenant que tout ça est terminé, on va avoir du temps pour faire autre chose de moins stressant. Des lectures et des devoirs? Bah pas trop trop tout de suite. Il faut commencer par faire revivre cet endroit pleinement cool. C'est excessivement important.

lundi 6 septembre 2010

L'école de la vie

Comme à tous les matins, elle se levait et, après un rapide arrêt à la salle de bain, se dirigeait à la cuisine. Le bol rose l'attendait où elle ajoutait du lait dans ses Corns Flakes agrémentés de trois ou quatre cuillerées de cassonade. Tout en prenant bien soin se s'en fourrer une dans la bouche puis une dans son déjeuner, elle pensait déjà à sa journée qui s'entamait. Sa journée allait être pratiquement comme celle de la veille et celle de l'avant veille, mais pour une raison obscure, elle sentait monter en elle une boule d'angoisse. 
C'était comme ça, chaque matin de son enfance.
Probablement dû à la même raison obscure, son anxiété d'enfant cessa à un certain moment donné. Un moment perdu dans l'espace temps. Un moment associé à aucun évènement bien précis.
Cela dit, quinze ans plus tard, soit ce soir, ce même stresse est de retour. Ça va passer, c'est du bon stresse, comme avant une présentation orale où un "pesstacle à moman et popa".

samedi 4 septembre 2010

Trop cool pour toi

Connaître Camden Town comme le fond de sa poche (comme le fond d'une poche de jeans qu'on ne porte plus disons), c'est cool.
Trouver que Londres n'était pas assez cool et avoir bougé sur le plateau, c'est vraiment cool.
Étudier à l'université presque maximum temps plein et travailler dans un resto le reste du temps, c'est aussi cool là. Parce que tsé, il y a quand même des A et des bières avec des amis mêlés à tout ça.
Mais ce qui est vraiment cool? Avoir des longs cheveux bouclés noués en tresse qu'on coupe à l'oblic pour faire des perruques. Y paraît que c'est aussi très 22e siècle, mais ça, ça reste à voir. Pour l'instant, c'est frais dans le cou et c'est plus confortable pour dormir. Et c'est TROP TROP COOL!!

jeudi 2 septembre 2010

Fourre-moé ça dans valise!

«Le gouvernement prend le citoyen pour une valise. Au-delà de sa trivialité, l'expression suggère très justement un contenant vide - le citoyen - qu'on va remplir d'informations ni fausses, ni vraies, mais utiles à la bonne gouvernance. Utiles à l'élite éclairée qui mène les affaires de l'État. Cette élite qui voit aux choses importantes, qui voit à l'avenir (économique, bien sûr - en est-il un autre?) alors que le peuple, lui, baigne dans le présent, dans ses soucis quotidiens, dans ses peurs, dans son petit confort.»


Pierre  Foglia

C'est bien dit non?

mardi 31 août 2010

Le TJ 18H est rendu trop trop cool

Il y a eu d'autres témoins de l'anachronisme de ce soir dans le TéléJournal de Radio-Can?
Ben oui hen! On aurait dit V ou TVA avec un présentateur (Philippe Schnobb, le gars plate de C'est ça la vie...) devant un écran géant d'ordinateur projetant une page d'un site internet beaucoup trop connu pour en faire encore plus de pub. En prime: il lisait les commentaires du public (de moins de 140 caractères) par rapport à la bulle immobilière. Certes, ce n'était pas au sujet du chien mort du voisin, mais...
Ah pis ça sert à quoi de s'insurger!
...
Ouais c'est vrai, c'est juste parce que c'est cool qu'il faut le faire!

dimanche 29 août 2010

C'est pas tout le monde qui peut se vanter d'avoir dépassé deux chevaux en bicyclette en tout cas!
Faut vraiment être trop cool pour ça, et un peu doué parce que ce n'était pas si facile...

jeudi 26 août 2010

Big Giant Stop Motion





Seuls les gens vraiment cool peuvent se vanter d'avoir regardé ce vidéo une bonne dizaine de fois. Oh oui, et ce, grâce à l'incroyable Martuska. Comment était-elle tombée là-dessus? Aucune idée. Mais elle animait toujours les soirées chez elle en faisant la DJ youtube, son ordinateur ayant été récemment volé et son nouveau ne contenait pratiquement aucune musique. Bref, ce géant Stop Motion revenait souvent dans le décor. Tous se calmait alors, éteignant le plus souvent sa cigarette dans le mini cendrier en poulet, gardant sa grosse cannette de Kronnenburg à la main et s'assoyait sur le sol pour bien voir les miracles de ces artistes.

Allez, les 8 minutes en valent vraiment la peine, c'est beau. En plus ce fut un peu trop difficile à retrouver... "monstre sur un mur" "peinture qui bouge sur le plancher" "immeuble abandonné + faces", bref, plusieurs essais infructueux pour finalement retrouver le bonheur de vivre!

Bonne écoute

lundi 23 août 2010

Les chefs de l'enfer (et la blogueuse aux bons jeux de mots)

Pascal Cormier, des Chefs (tsé celui qui vient juste juste de se faire éliminer parce qu'on sait tous que c'est en direct), il vous fait pas penser à Carl "le Cat" Charest?

Pascal en dehors de la cuisine : Il passe du temps avec sa copine, joue à des jeux vidéos, fait du vélo et il aime prendre un verre avec ses amis. 
C'est ben la preuve qu'en plus, ils ont la même personalité! C'est fou fou fou.