mercredi 30 décembre 2009

Life of Pi

Comme il est attachant le petit Pi. Jeune indien végétarien et croyant (en trois religions soit dit en passant). Il aime les animaux et Dieu, lequel? C'est sans importance. Il aime la lecture et la nage.
Il doit cependant apprendre à tuer pour survivre. Dieu le pardonnera. Il pêche et décapite violement poissons et tortues. Mais ce n'est toujours que pour sa propre survie. Il a amplement de biscuits anglais, c'est-à-dire sans goût, mais les animaux marins servent principalement à calmer le gros Richard Parker. Et bien que ce dernier puisse boire de l'eau salée, il nécessite une abondante quantité d'eau potable, c'est pourquoi les appareils rudimentaires de désalinisation de l'eau de mer lui sont essentiels.
Pi Patel a un joli bateau de secours, qu'il doit partager avec le Redoutable Rich, mais il s'accommode bien d'un radeau de fortune à base de rames et de gilets de sauvetage. C'est qu'il est ingénieux le petit indien.
Canada, terre promise. Rêve lointain devenu cauchemars. Un zoo à Pondicherry a fermé ses portes pour faire naufrage.

Quelle jolie histoire, sincèrement. Merci Yann Martel. Merci aussi pour les romans religieusement envoyés à Stephen Harper à chaque mois.

mardi 29 décembre 2009

Rossignol, je te plumerai

Nouvelle bonne bordée de neige à Sutton, Ma station de montagne, Comme nulle part ailleurs. Si seulement la grosse Mercury Sable n'avait pas été vendue à un inconnu de Venise en Québec... bon il n'y aurait probablement pas eu de billet d'avion pour Londres d'acheté en mars 2008, mais maintenant là là, il n'y aurait pas de problème existentielle de vie.
Samedi c'était une journée parfaite. Il pleuvait en ville, donc il n'y avait pas trop de skieurs à la montagne et il ne faisait pas trop froid. Les conditions de ski étaient belles et la poutine était toujours aussi bonne. La nouvelle planche va super bien, et oui, le snowboard c'est comme le vélo, ça ne se perds pas. Sauf que des muscles, oui ça se perds!
C'est pas juste que les étudiants du Cégep aient plus d'un mois de congé...

lundi 28 décembre 2009

Flavie devient femme

Une chatte en chaleur ça brise le coeur. Elle est là, toute supliante, désireuse de satisfaction. Domage pour elle que le gros Gustave comprend plus ce que c'est la différence entre une femelle et un mâle.
Ça brise le coeur d'entendre ses cris de désespoir. Ça gosse aussi. Mais contrairement à une collègue de travail, il est pas question de l'aider, surtout pas avec un Q-tips.

Heureusement que l'être humain est pas fait comme comme ça.
«AAAAAAAHhhhhhhhh! Faaiiit mooii l'aaammmmourrrrrrr! RRRRRrrrrrr aaaaAAHHH!»
«Désolée, je pourrai pas rentrer travailler aujourd'hui... Mouain... oui c'est ça je suis en chaleur»
«Papaaa? Mais c'est passque, ben, pouquoi là Maman se fotte patout comme ça? Ça lui fait mal?»

dimanche 27 décembre 2009

C'est comme ça que ça se passe dans le temps des fêtes

Tous les plus grands classiques y étaient. D'abord dans la famille de Mom, puis chez P'pa. Quoique déjà là, la p'tite soeur brillait par son absence.

Le réveillon fut, comme à l'habitude, caractérisé par sa cuisine éternellement bonne, par les chiens turbulents et allergènes, par la quantité incroyable de cigarettes fumées et d'alcool bu, par l'oncle impatient, par la grand-mère bosseuse, par les monsieurs et leur game de cribs, et par le sapin artificielle orné de son ange en paille. Oh certes, quelques changements furent acceptés au fil des ans. C'est ainsi que les classiques atacas en canne où la gelé rouge garderait les sillons de la cane pour toujours fut troqué par les atacas maison du cousin. Le changement majeur reste par contre, le vieillissement généralisé de la famille, changement loin d'être accepté de tous, mais qui ne permet pas d'autres options. Et qui dit vieillissement dit disparition de la magie de Noël. Il y a longtemps que vrai Père Noël n'est plus le bienvenu dans cette maison de banlieue. Il n'a pas vue de biscuit ni de verre de lait depuis belle lurette. Ça fait longtemps qu'aucun enfant n'a souhaité faire une cabane en couvertes dans le salon pour attendre son arrivé. Ça fait longtemps qu'il n'y a plus grande excitation à déballer ses cadeaux les ayant, au préalable, magasinés avec celui qui se prend pour le père ou la mère Noël...
Pourtant, chez P'pa, la magie de Noël est en constante remonté. Mémé est maintenant 8 fois arrière-grand-mère, et ces petits, âgés de 3 semaines à 8ans, sont absolument adorables. Les petits gars courraient avec leurs bonhommes et ne s'arrêtaient que pour demander à leur mère l'heure du dessert. Les petites filles elles se pavanaient avec les souliers des femmes ou passaient de bras en bras en racontant leurs histoires de petites filles. Seuls les desserts classiques ne changeront jamais là bas. Des biscuits de toutes sortes, jamais vus ailleurs qu'au temps des fêtes chez P'pa, avec sa classique mousse au sirop d'érable. Peu d'alcool, aucune cigarettes, mais beaucoup de café pour faire passer les gâteries en trop grande quantité.
Et le 26 décembre, quoi de mieux qu'une première journée au ski. La neige étant belle et les pistes étant peu peuplées, les fidèles skieurs se firent une joie d'exercer leurs cuisses au plus beau sport d'hiver. Et quoi de mieux qu'une bonne soupe aux légumes avant une bonne grosse poutine pour dîner? Un bon café avec les restants de biscuits de la veille!

jeudi 24 décembre 2009

Il y a des classiques qui manquent à l'appelle en ce matin de réveillon.
Mais où est l'album de Casse-noisettes? Parce que Dieu sait qu'il y a deux petites filles ici qui ont dansé sur cet album de musique classique. Elles se levaient évidement plus tôt que les parents. Elles écoutaient les bonhommes, ou elles se prenaient pour des ballerines en écoutant Casse-Noisettes.
Le monde ne cesse pas de tourner parce que le disque est porté disparu, il y a également un film en dessin animé pour combler le vide. Mais oui, évidement. Une cassette, ça ne se li pas dans un lecteur DVD crotte.
Ok l'année passée il n'y a eu aucune présence de Casse-noisettes dans le temps des fêtes, mais être chez les Parents sans ce seul classique de Noël tolérable et même appréciable?!
Il y a toujours la consolation d'un vrai casse-noisette immense en guise de sapin de Noël. Quoiqu'il représente bel et bien le Roi des rats, debout sur son fromage.
En remplacement d'un grand album de Noël, il y a toujours le très grand classique du Noël de Carmen Campagne. Dommage que Mars ne soit pas ici aussi...

dimanche 20 décembre 2009

Jesuz' getting addicted

Y'a pas grand monde qui peuve se vanter d'avoir un groupe facebook en leur nom! C'est vraiment un prestige incroyable... Savoir que tous ces gens se ruent pour devenir fan et donner leurs petits trucs pour une date a moins de 10$, siii flatteur!
Merci coloc!

vendredi 18 décembre 2009

You think its tough now

You think its tough now,
Come to africa,
Out there we are grinding like pepper,
You can catch me on the motorway,
Selling sugar water and pepper,
I rep Africa not Miami,
Hustle hustle with m.i.a,
I'm broke I've got indefinite stay,
You can't touch me like leprosy,
I hustle tough from here to sri lanka,
My mum told me to be an accountant,
Bun that I wanna work in a corner shop,
Contact sugu he's got the contacts mayne,
I'm illegal I don't pay tax tax,
EMA yes I'm claiming that that,
Police I try to avoid them,
They catch me hustling they say deport them
M.I.A feat. Afrikan Boy - Hussel


We all think it's tough now. We gonna survive to this. Could always be worst. Only five more left. Easy peasy as some would say.

Wesołych Świąt!

Pas de photos à l'appui, mais tout ce qui suit tient de la vrai réalité réelle.
C'était un curieux moment à affronter dans une vie. Les flocons n'étaient pas attendus, mais leur absence ne faisait que grandir sa déprime. Noël au pays des Anglais, sans neige, sans famille, sans argent. Elle se sentait comme le petit Rémi, mais avec quelques rares vrais amis.
Aucun rayon de soleil ne pouvait atteindre sa peau. Elle vivait de nuit, entre le bar à la mode, sa petite chambre et l'appartement de la meilleure amie qu'une ville si sombre pouvait offrir. Bref, monotone. Le Starbuck's bénéficiait de ses rares visites où elle allait se vider le coeur. Elle en avait grandement besoin. Et le café filtre était gratuit, c'est ce dont elle avait besoin. Parfois.
La promesse d'une amie pour le jour de l'an, de la famille au mois de janvier sous le soleil du Portugal, et d'un Noël polonais réchauffaient à peine son coeur. Juste assez pour que la vie continue assez longtemps pour espérer voir de jours meilleurs.
Le jour du réveillon par contre, c'était comme dans les contes de fées. C'était un matin magique où rien ne pouvait venir entraver le bonheur simple d'exister. Quelques commissions de dernières minutes dans la foule animale que seule Londres ne connaisse ne su gâcher la belle journée. Une fois les meilleurs biscuits du temps des fêtes cuits, la proprio folle eu droit à un. Générosité de Noël l'exige.
Cadeau emballé, robe enfilée, maquillage appliqué. Prête à fêter au nom du Seigneur!
La chambre à Tuska était spécialement ornée de lumières, d'un petit sapin naturel et d'une multitude de nappes. Aucune surface n'avait été négligée, ça aurait pu être dangereux avec la nourriture qui s'est rapidement multipliée. Une trentaine de plats, dont les noms restent impossibles à prononcer, embaumaient la pièce de leur doux parfum. Quelques cadeaux s'entassaient en dessous du sapin illuminé. Les polonais, la canadienne et les anglaises se partageaient déjà un apéro.
C'est l'estomac creux que tous se firent une place sur le sol afin de commencer tranquillement à goûter tous ces plats cuisinés sans arrêt depuis deux jours. Mais avant ils devaient procéder selon la coutume. C'est avec une d'ostie brisée en morceaux, un pour chaque invité, que ceux-ci se partagent à leur tour des petits morceaux avec les autres convives en échangeant des voeux  les plus sincères. Tout cela semblait un peu trop catholique-polonais, mais c'était bien plus. Pour tout dire, pas un seul habitué à cette longue tradition ne termina le rituel sans avoir les larmes aux yeux.
Mais fini les émotions, il fallait passer au repas! La viande, bien qu'essentielle dans un repas polonais, était absente ce soir là. C'est la tradition. Que du poisson, des patates, des oignons, du chou, de la betterave, et toutes ces choses délicieuses et inconnues.
Plus ils mangèrent, moins les assiettes diminuaient. La magie de Noël probablement, mais une pause était de mise pour faire passer un peu le tout et retourner à table pour se remplir l'estomac et faire des réserves pour la fin de l'année. Seule la vodka savait faire effet dans cette situation, et les hôtes de la soirée le savaient! Quoiqu'ils ne puissent cacher leur déception de n'avoir pu se procurer que de la vodka russe... les bonnes bouteilles polonaises n'étant pas disponibles ailleurs qu'en sol polonais...
Quelques cigarettes et shots plus tard, tous rejoignirent la table toujours bien remplie de  nourriture. Le meilleur devait être les nombreuses salades à base de hareng. Ou peut-être la soupe aux gros raviolis cuisinés à la polonaise. Ah non, c'était définitivement ce qu'on peut traduire par «les pigeons». Une mixture brunâtre enroulée dans des feuilles de choux. Littéralement des petits pigeons déplumés!
Nul ne pu passer au travers de ce festin de roi,  bien que la plupart accepta de passer au dessert. Des biscuits au beurre et des after-eight question de ne pas trop trop être déstabilisée! Un Noël pour la canadienne sans ces must, ce n'est pas un Noël. C'était avoir Noël dans la bouche. Pas dans les yeux avec les décorations sans la neige, pas dans le nez avec les nouvelles dégustations de la soirée, pas dans les oreilles avec la musique, c'était dans la bouche que tout se passait.
Jusqu'au retour des shots de vodka! Et pour le dessert apéritif: Baileys, Kahlua et Southern comfort. Bien entendu, le tout accompagné de cigarettes roulées ou de Marlboro; reds, light, mentol, anglaises, polonaises, illégalement importées, peu importe.
C'est difficile de comprendre comment tous purent survivre à cette célébration religieuse. Encore un coup de la magie de Noël! Jusqu'au lendemain matin....
Kahlua pour agrémenter le café. Cigarettes pour faire passer le mal de bloc. Et éternelle sieste pour assurer sa survie.
Le meilleur des 24 décembre, suivie du pire des 25 au monde. Ça en valait pourtant le coup.

Y'all right daalin'? Wish yah merry x'mas luv! Cheers

jeudi 17 décembre 2009

L'ami des animaux

Chez Grand-Mère et Grand-Père (parce que non ce n'est pas mémé et pépé, ni mamie et papie, ni grand-moman et grand-popa, mais bien Grand-Mère et Grand-Père) il y a toujours eu plusieurs éléments marquant l'enfance. Principalement leurs photos et peintures. Sans savoir nécessairement d'où elles viennent ni quelles sont leurs significations, elles ont fait partie de la vie de tous les petits enfants, marquant profondément leur imaginaire. Inconsciemment ou non.
Jean-Max l'ami des animaux sait parfois si bien exprimer ces sentiments par le biais de photos, de dessins ou de peintures bien à lui.
Vraiment ça vaut le coup.
La peinture de la tempête, du plus loin que tous puisse se souvenir, fit acte de présence dans les escaliers menant au premier étage. Ou plutôt menant au rez-de-chaussée, puisqu'elle ne fut visible que lors de la descente. Il faudrait y jeter un coup d'oeil plus attentif dans le temps des fêtes, mais en temps normal, elle ne su que décorer discrètement, sans réellement déranger. Oui elle a quelque chose de fascinant. À bien y penser. Elle est là dans notre tête, à quelque part. Sans demander d'attention. Quoiqu'elle en mérite bien plus.
Par contre, là photo où mom ne figure pas, parce que toujours dans les limbes au jour du shooting, à toujours eu quelque chose de bien à elle. Sans savoir l'expliquer, c'était comme facilement transposable dans notre époque. Mais non, car jamais Mars ni Rémi n'aurait porté de tels vêtements. Les photos d'enfants des années '90 étaient en couleurs...  Mais il y a quelque chose, d'inexplicable. Peut-être était-ce sa présence sur le fameux bureau où Grand-Mère gardait ses bijoux. Ses innombrables boucles d'oreilles à clip. Ses colliers qui s'entremêlaient simplement en restant dans le tiroir secret. Peut-être était-ce sa présence dans la chambre de mom, chambre qui était dominée par les portraits des arrières-grands-parents. Sérieux. Sombres.

mardi 15 décembre 2009

Canada de caca



Probablement tous savent déjà. C'est bien plus qu'un fait cocasse.
On sait tous que Harper et sa gang sont des despotes encadrés par une douce démocratie, et le monde entier le sait aussi maintenant.
The Yes Men ont compris ça aussi. Ils ont habilement dénoncé notre gouvernement par un moyen peu commun, mais probablement plus efficace qu'une manifestation. «The ruse started at 2:00 PM Monday, when journalists around the world were surprised to receive a press release from "Environment Canada" (enviro-canada.ca, a copy of ec.gc.ca) that claimed Canada was reversing its position on climate change.» peut-on lire sur leur page web.
Malins malins ces petits! Reste à espérer que ça fonctionne. 
Paraitrait-il que les sables bitumineux sont l'entreprise LA plus polluante au monde en matière de CO2. Aberrant non?  C'est facile donc pour Harper l'Albertain de veiller à sa réserve pétrolière au lieu de penser au monde entier et aux générations futures.... Après tout hen! Mieux vaut vivre riche et rapidement, que longtemps mais un peu moins fortuné. On comprend bien le monsieur d'écouter religieusement son lobbying.

lundi 14 décembre 2009

Martine... Justine à la montagne... au mont... royal...

Ah l'impression de campagne en pleine ville! Le meilleur des deux mondes. Un portrait vivant de l'imaginaire à Michel Tremblay. Sans les grosses femmes et les tramways.
C'est donc un dimanche après-midi où le cerveau fait grève que la coloc arrive à la course pour s'habiller comme un oignon. Titi et ses potes allaient jouer au Mont-Royal! Cool!

Quelques instants plus tard, le petit groupe d'ados attardés courrait vers le sommet de la butte de neige. Dans les bras des grands garçons, des snow-skates qui allaient servir à des descentes folles.
Un regard panoramique donnait la chance de percevoir la vie hivernale des citadins. Une famille et leur luge riait aux éclats. Des adolescents se lançaient au bas de la côte avec leurs crazy carpets. Un couple âgé se pressait en ski de fond. Un cascadeur s'élançait à répétition avec sa planche à neige pour tester son jump, résultat d'un après-midi de pelletage méticuleux. Et la bande de vieux français enfantins avec leurs skateboards adaptés à nos hivers.
Un beau moment où les sports d'hiver se mêlent aux paysages urbains. Du haut du mont, la vue des buildings illuminés au loin où les voitures en trop grand nombres circulent rapidement sans réaliser le moment magique à côté duquel elles passent. Plus près, c'est une vraie fresque rurale où petits et grands s'élancent du haut dela colline de quelque façon que se soit.


Les joues rouges et le sourire aux lèvres, les gamins satisfaits de leurs premières descentes de l'hiver «crèvent la dale putain». D'où le plaisir toujours immense d'être si près de la civilisation. Un sandwich, un chocolat blanc chaud et une pointe de tarte plus tard, tous les besoins essentiels furent comblés à leur maximum, sauf peut-être un bon gros dodo, question d'être prêt à recommencer une autre semaine au boulot.

dimanche 13 décembre 2009

Il est né le petit Jesuz

Même pour les fervents anti-facebook, il est facile de se laisser corrompre par Jesuz Kat. Phénomène de désinformation via le net. Très divertissant. Et toujours gratuit. Thanks God! Or Jesus!
Laisser vous envoûter par ce charmant croisement entre un chat et le Fameux Jésus. C'est bientôt son anniversaire après tout. Allez visiter sa page. Prenez son identité. Modifiez là. Faites-vous plaisir. On le mérite tous en ce temps des fêtes. Mettez de la musique de Noël et allez perdre quelques minutes.
Chers étudiants, ce petit détour vous fera le plus grand bien. Il est important de se changer les idées et de ne pas trop garder son nez dans ses livres. Contrairement à ce que tout le monde s'entête à raconter, des affaires de 10 jours sans cesse d'études et des nuits blanches à écrire des travaux, ça ramolli le cerveau!
jesus_kat@hotmail.com
dahpassword
Franchement. Oui.

vendredi 11 décembre 2009

Trop de café. c'est comme pas assez

Être dans un café sur St-Denis un jeudi soir pendant des heures pour écrire un texte à propos de l'Oaxaca, État mexicain, ne pouvait pas être une expérience banale. Non. Rien n'est banal dans ces circonstances.
Pour aller se vider la vessie, chose qui doit être faite régulièrement dû à la surconsommation de caféine et la fraîcheur ambiante, le commis aux cafés vous donnera en guise de clés des «toilettes pour clients seulement», une bouteille d'eau vide... Ah oui, bien sûr qu'il a oublié que la clé n'était plus attachée au goulot, mais la première impression restera désagréable.
Le même commis, très sympathique, avouera qu'il est bien content de ne plus avoir de rush de fin de session... car lui, il a fait un DEC inutile, c'est-à-dire en art dramatique à St-Hyacinthe. C'est pourquoi il travaille de nuit dans un café. Bon acteur le p'tit gars.
Un torontois bien jasant traine ici, avec un vélo replié en quatre. Il aimerait bien que les petites filles studieuses lui rendent visite un jour à Toronto. Sinon, au pire, il est à Montréal jusqu'à dimanche. Yeah right. Dream on freak!
Les itinérants ici ont tout compris! Un chapeau de Noël sur la tête, probablement volé, et hop! On prétend passer la guignolée! Les clients tardifs n'y verront que du feu!
Et puis, il y a des couples. Oui, ces gens qui se bécotent sur les banquettes. Tout pour distraire (lire déplaire) la coloc.
Ah et un travail inachevé au sujet de 12 mexicains tués lors des manifestations pour destituer leur gouverneur, Ulises Ruiz.

jeudi 10 décembre 2009

I.D. ... ou E.T. ...

Ça peut devenir inquiétant ce que l'on retrouve sur le web.
Beaucoup d'information.
Trop de désinformation.
Le pire reste le ramassis de données personnelles. Sur Google pour ne pas le nommer, tu cherches ton nom et tu risques de trouver beaucoup de choses à ton sujet... ou d'autres qui ne te concerneront pas et qui ne seront pas moins intéressantes. Comme un faire part de baptême. Il y a aussi une comédienne-metteure en scène, de race noire (sans racisme), une fan du Voir.ca, et une membre de Copains d'avant et ancienne élève de l'École Nationale Sup des Techniques Industrielles et des Mines d'Alès. Rien de moins!
Et après ça on voudrait tout le monde sans exception sur le super réseau facebook, question de mieux partager son identité avec les 7 milliards d'inconnus qui se ru derrière leur ordinateur à la recherche d'informations sur des jeunes québécoises...! Hein! C'est facile pour eux de voler toutes les informations possibles, et même l'aspect physique de cette petite fille innocente et naïve! À la manière de Lisbeth Salander...
Puis ce n'est pas le pire qui peut arriver! Oh non! Imaginez que cette chère Lisbeth ai volé votre identité et votre apparence. Et elle se fait finalement prendre par la police car on la retrouve dans un trou de terre chez son père ex-protégé de la Sapo, avec une balle dans la tête. Elle est en piètre état, mais elle pourrait toujours avoir accès à vos données personnelles via le net et continuer à suivre votre trace pour ensuite prendre votre aspect afin de sortir de son lit d'hôpital et... Ok, le cas de Lisbeth est, disons, hors du commun. Puis, après tout, si elle prend votre apparence, laissez là faire, c'est pour une bonne cause.
Vous savez que l'auteur de Millenium est décédé d'une crise de coeur peu de temps après avoir remis son 3e tome à son éditeur? C'est une coïncidence obscure digne de Millenium justement... Vous savez aussi que Stieg Larsson était journaliste pour un périodique trotskyste et pour un magazine anti-fasciste, qu'il a lui-même fondé? Ça ne ressemblerait pas au genre de crime de type "beau mensonge" qui pourrait être commis par les autorités obscures américaines dont il ne faut pas dévoiler le nom car ils pourraient devenir méchant? Hen? C'est un complot! Stieg Larsson est un communiste qui dénonce la police secrète suédoise dans son roman et bang! Il meurt... étrange non?
Si ce blog devient inactif sous peu, vous saurez tous pourquoi.
Les américains, toujours les américains. Ou plutôt ces sales états-uniens! C'est moins englobant du type globalisation....
Ça dérape. À cause. De même. Pas d'alcool ni de drogeee. Seulement la paranoïa accumulée. Le stresse. La fatigue. Et à quoi bon se justifier.

dimanche 6 décembre 2009

Connaissez-vous le 103?

C'est un entrepôt de chaussures. C'est aussi un sloggan surutilisé dans la longue marche ramenant des heureux fêtards vers un endroit confortable où dormir. Un sloggan surutilisé qui réveilla probablement tout le plateau Mont-Royal, mais c'était pour la bonne cause. Bonne fête Michelou.
La vie prit sa revanche le lendemain matin par contre. La caféïne à fond les veines. L'air ambiant de l'appartement rend discrètement fou. C'est après avoir joué à la tag sans toucher le sol et avoir dansé sur Tone 8 de deux cellulaires en même temps, que la comptine appropriée fut entonnée en gambadant à la file indienne.

I want the beurre tss tss the beure tss tss the beure de peanut!


Douce mélodie aux oreilles de tous en ce saint dimanche matin. Une danse de la joie à la queue leu leu pour les fêtards endurcis. Et voilà que Oups! La chef de file perd pied ; le tapis n'allait pas assez loin, le plancher de bois franc était croche, les bas-collants aux pieds n'étaient pas antidérapants, c'était une mauvaise combinaison. Le saut vertigineux se termina par l'abandon de soit et un atterrissage impressionnant sur le genou droit.
Les rares chanceux pouvant témoigner de cette pirouette à couper le souffle vous diront qu'elle était un des moments les plus drôle de leur vie.
C'est pourquoi dans un élan de tristesse ou de douce déprime, une pensée rapide à ce moment inoubliable ramènera inévitablement le sourire aux lèvres des fêtards matinaux. Quoique... Ils n'existaient pas vraiment.... Ils étaient peut-être que des créations d'une imagination schizophrénique... Hum... non.... oui... mais...  non...

vendredi 4 décembre 2009

Leçon universitaire numéro 1875

Leçon qui aurait bien du être apprise depuis longtemps, certes, mais la naïveté et la gentillesse débordante fait parfois commettre des erreurs de jugements.
Donc, à tous et à toutes, si vous ave le choix de faire un travail de session seul, ou en équipe avec un inconnu ou presque... faite le seul, c'est toujours mieux que de devoir passer la session avec:
Un coéquipier qui «disparait» les deux dernières semaines avant la remise du travail, mais qui refait surface suffisamment pour faire croire qu'il travaille de son côté.
Un coéquipier qui arrive 2hrs en retard aux rencontres d'équipe, et ce deux fois plutôt qu'une.
Un coéquipier qui, à ces mêmes rencontres, arrive les mains vides, l'esprit ailleurs, la tête en mauvais état.
Un coéquipier qui, la journée même de la remise du travail (40% de la note finale) ne donne aucun signe de vie, sauf une brève apparition vers 20:30 pour confirmer son incapacité à faire quoique ce soit "faute de temps".

Bref. Avoir su, les quinze pages de délice au sujet du Sénat canadien et de sa légitimité démocratique auraient été écrites il y a de cela bien longtemps. Et bien non... C'est pas facile écrire si long sur un sujet peu intéressant tout en étant constructif, cohérant, pertinent, intéressant, etc etc etc...

Mais hey! C'est fini. Toujours en vie. Prête à affronter la fin de session... !

mercredi 2 décembre 2009

Dis moi oui, Andy! Milonakiss

On s'est fait avoir. Par le petit geek à l'air con. En fait lui s'est fait avoir par la vie. Une maladie de glande. Donc en fait le petit geek n'a pas douze ans. Andy Milonakis n'est donc pas réellement un jeune ado un peu attardé qui fait des bons beats. Il est plutôt un comédien américain d'une trentaine d'années qui utilise son handicap physique pour faire rigoler le grand public. Ça fonctionne bien.
Mais la question est: peut-on faire confiance à Wikipédia maintenant? Au sens où, bientôt il y aura une page sur la blogueuse cool écrite par elle-même et personne ne pourra en contester sa crédibilité. Même si elle dit qu'elle est top modèle à Paris et qu'elle vit de son art dans en exposant ses toiles dans des galeries reconnues sous un nom d'artiste. Même si elle prétend avoir trois enfants dont un couple de jumeau Julie et Julien. Même si elle affirme avoir une maladie rare de la glande quelconque qui lui donne la jeunesse éternelle.
Mais peut-être est-ce vrai aussi! C'est un terrible dilemme moral qui atteint presque le niveau de LA question existentielle par excellence: S'il n'y avait rien, que du néant, qui ou quoi serait là pour réaliser qu'il n'y a rien? Ce ne serait qu'un trou noir pour la fin des temps, mais il n'y aurait pas de temps, pas de trou, pas de noir, rien.

dimanche 29 novembre 2009

best beatbox ever

À essayer à la maison!
Il semble bien con ce petit geek, mais non! Imiter le et vous verrez. C'est comme être en transe, et ce, gratuitement! Quoi de mieux!
Faut demander à la coloc, elle est témoin du plaisir à se faire aller les mains dans les airs en criant des sons du genre « tou tan toutoutou tan» (entendre: tout l'temps tout tout tout l'temps!)
*attention* peut causer l'addiction

vendredi 27 novembre 2009

L'art

La coloc tricote, en demi-paresseuse. Après une vingtaine de rangés de mailles de laine grise, elle s'exlame:
«Je pourrais l'arrêté là. C'est comme un petit drapeau. Je dirais que c'est une oeuvre d'art genre: la vie ce n'est pas noir ce n'est pas blanc, c'est un drapeau gris!»
Une grande artiste en devenir.

Une visite à La Cour à Scrap

C'est avec P'pa qu'on part à La Cour à Scrap un mercredi sombre d'automne. Pas simplement pour voler des pièces et les revendre pas cher pas cher, mais aussi pour des pneus d'hiver «neu avec les titines pis toutes». C'est parce que le petit frère est pauvre, mais l'hiver arrive à grand pas menace d'étendre une glace noire sur les routes.
Une cour à scrap, à la base c'est un endroit particulier, mais à la campagne, une journée grise du mois de novembre, ça devient un endroit parfait pour une «expérience du sacré» (Jean Dansereau).
Dès le premier regard on se croit dans un autre monde. L'affiche, ou plutôt le morceau de bois, indiquant Reclyc-Auto donne un ton lugubre, avec sa peinture blanche et rouge écaillée. À l'entrée, un autre bout de bois nous fait signe de se garer dans la section des clients, au cas où. Faudrait pas se faire compacter la voiture comme on dit!
Une vieille roulotte fait acte de bureau administratif. On peut y lire «Achetons/ Vendons. Comptant $$$$$$$$$$$$$$$$». Le gars (parce qu'on ne peut pas se permettre de le surnommer poliment Monsieur) réfère P'pa à l'autre gars qui travaillait dans le garage, en fait dans le vieux hangar en ruine. Il est a noter leur oublie d'un panneau en mauvais état où on pourrait y lire : Port de la chemise carotté obligatoire.
Ce deuxième gars fait acte de guide jusqu'au vieil autobus scolaire où on y entrepose les pneus usagés, sans réel classement. Sur la route, le gars s'allume une cigarette, tandis qu'un ado tourne autour en tracteur. Il faut se concentrer à marcher dans la boue le long de restants de voitures, ce qui fait presque oublier les autres tracteurs au loin qui poussent des anciens bons véhicules dans le compacteur. Ce n'est qu'une fois rendu à l'autobus pour «enfants spécial» que le gars s'arrête et commence à jaser. Et jaser. Montrer des pneus, et jaser.
«Mon fraère a pogné ça l'hiver pâssé. Tsé y'é jeune là, y va avoir 20 ans. Pis heille, y'es a usés à corde! J'y dis hey tu fais-tu des shows de boucane toé? heu nenon... Ouain ouain me semble tsé! Heilles les jeunes hen! Sont fous!»
Et il continua à jaser ainsi... Jusqu'à la Jetta TDI qui évidement n'allait pas au compresseur.
Pendant ce temps, l'atmosphère était étrangement palpable. Le ciel gris semblait emprisonner l'air dans la cour à scrap. Les arbres morts, le foin au loin qui flotte à la guise de la brise automnale, les chemins boueux et les véhicules abandonnés là, les capots ouverts, les roues retirées et plusieurs pièces manquantes. Une ambiance glauque parfaite pour un long métrage de fin du monde. Le vidéo Believe me de Katie Stelmanis aurait dû être filmé dans ce lieu sombre en cette journée froide.
La transaction fut complétée en deux temps trois mouvements, et ce, en argent comptant $$$$$$$$$$ sans reçu. La douzaine de gars en chemises carottés bleues s'étaient réunis dans la petite roulotte. Pause syndicale, ou façon d'observer de plus près les gens de la ville. Peu importe la raison, ça ne donnait pas envie de trainer là très longtemps.
L'expédition dans ce monde fermé fut brève, mais parue une éternité. Une brèche dans le temps. Une aventure qui marque les esprits pour toujours.
Quelqu'un se cherche des pneus d'hiver? Ça vaut la peine!

mardi 24 novembre 2009

Les cauchemars c'est pour les enfants

À partir d'un certain âge, ça n'existe plus les cauchemars, ce sont des terreurs nocturnes, littéralement! Parce que, si ton cerveau ose encore te jouer des mauvais tours, il sait où aller puiser des images vraiment terrifiantes!
C'est pourquoi le mien a été très vilain cette nuit!
Tout d'abord, le H1N1 était dans mes veines et personne ne voulait m'aider. J'étais super faible, entourée de ma famille et amis, mais tout le monde refusait de me porter quelconque attention. Le meilleure moment c'est quand une infirmière m'attaqua pour voir si j'avais la grippe, j'étais avec un ami et elle nous a tous les deux diagnostiqués infectés gravement. L'affaire, c'est que tout le monde aidait Loulou qui paraissait subitement super malade... jusqu'à ce qu'on se rappelle qu'il était vacciné... C'est au même moment que tout le monde refusa d'aider qui que ce soit d'autre... Cauchemar plutôt psychologique celui là, surtout qu'on était dans un chalet de ski, que personne ne voulait laisser la malade s'allonger sur un divan (oui il y avait des divans) ET le pire dans tout ça! Des snowboarders faisaient des cascades en ridant sur les genoux de Mémé...!

Bon, le deuxième est incomparablement plus effrayant!
P'pa voulait apprendre la langue du Koweït pour faire de l'aide humanitaire là bas... (ça sent trop de lecture de textes de science politique avant de faire dodo...) Comme il commence à parler de la situation là bas, évidement on voit des images de ce qui peut se passer. Il nomme la version du Koweït du Journal de Montréal en disant que le bureau est vraiment au coeur du conflit, physiquement, qu'il y a beaucoup de vandalisme et de combats violents. Honnêtement, God knows ce qui se passe réellement là bas, mais cette nuit c'était un génocide. Peut-être influencé par le reportage hier aux nouvelles sur les Serbes qui habitent toujours au Kosovo... Bref, il y a, à côté de l'édifice en ruine du journal, des gamins qui massacrent d'autres gamins. L'horreur! Absolument. Parce qu'à ce moment c'est comme dans un film, il y a un zoom sur la tête du petit gars de la "minorité habitant le Koweït", il sait que ça ne se finira pas bien. Et il y a les deux autres enfants. Douze ans maximum. Ils cachent une arme. Ils l'intimident verbalement. Le garçon, seul, cherche une porte de sortie. Il parvient tant bien que mal à cacher la peur sur son visage. Et c'est à ce moment que le duo de "méchants" lâche la phrase fatale et sort son arme. On ne comprends pas puisque c'est dans une drôle de langue, mais on voit un gros plan sur le visage du petit sans défense. Ce n'est pas beau à voir. Et Paf! On lui met des grandes pinces dans la bouche et on le force à ouvrir la mâchoire! Jusqu'à ce que ça explose littéralement!
Et là bang! Une image des ces pinces, puis deux puis trois puis WAKE UP!!!
C'est atroce! Comment des images comme celles-là étaient coincées dans ma tête? Et pourquoi il fallait que ça sorte de cette façon? Ouf... faut arrêter ça les nuits de 12 heures...

dimanche 22 novembre 2009

Ah! Les gens connus qui vont au Bilboquet!

«C'est cute ce que t'as sur le nez! C'est quoi? C'est tu de l'eau?
-Heum... Ben c'est de la sueur...
-Ah... C'est quoi ton nom? :)»
Grégory Charles à la caissière

«La boule d'angoisse du dimanche soir» -SL

«... Sentir que le bon se termine, c'est encore pire que de traverser le mauvais temps. C'est encore plus effrayant. Ce soir, je suis bien décidé à repousser la fin.»
-Stéphane Laporte, C'était hier...
La Presse, 21 novembre 2009

C'est mieux qu'un horoscope. En fait les chroniques, c'est mieux que tout. C'est l'art ultime des journaux. Et c'est un art difficile, parce qu'il est trop facile de se prétendre chroniqueur et écrire à n'importe quel sujet avec un opinion fondé sur n'importe quoi portant à fabriquer machinalement des phrases n'importe comment.
L'horoscope, c'est l'inverse. C'est tout aussi addictif, mais c'est VRAIMENT n'importe quoi, peu importe le talent de l'auteur. D'un journal à l'autre, d'un site internet à l'autre, d'un magasine à l'autre, c'est complètement différent. Mais c'est que, c'est tellement rassurant et réconfortant d'avoir une petite phrase pour nous guider dans cette nouvelle journée qui débute.
Et petite parenthèse au sujet des horoscopes, la différence est vraiment marquante entre le Journal de Montréal et celui de La Presse. Un est si simple et clair et "bang dans les dents" avec ses petits dessins «2 coeurs et un trèfle aujourd'hui», tandis que l'autre c'est comme une énigme tres recherchée, mais ça reste un horoscope...

Longue vie aux chroniqueurs talentueux!!

En passant, Patrick Lagacé était vraiment touchant ce samedi avec sa chronique Ce foutu livre. Pas du tout provocateur fatigant comme on peut le penser. Peut-être est-il possible de percevoir un brin de pensée masculiniste mais, bof. Ça donne le goût d'être un bon papa :)

mercredi 18 novembre 2009

Blog popoche

Les Blogs, en tout genre, c'est le fun. C'est si divertissant. Puis c'est facile de naviguer de un à l'autre, quasi sans interruption pendant des longues heures.
Les Blogs de photos, vidéos, art, mode, name it, c'est le fun parce que c'est beau. C'est nouveau, c'est rafraichissant.
Les Blogs bien écrits c'est le fun parce que ça se lit bien. C'est divertissant, c'est envoûtant..
Les Blogs d'humour, c'est le fun parce que c'est du fun pure. Tout simplement.
Les Blogs à thème (voyage, overheards, d'une personalité connue, drôles de titres dans les journaux, peu importe), c'est le fun parce que c'est surprenant. Tu crois toujours savoir à peu près à quoi t'attendre, mais non. Le Blog semble toujours te dire: «Ah! Surprise sucker!»
Les meilleurs sont ceux qui joingnent deux ou plusieurs de ces caractéristiques. Évidement.
MAIS, parce qu'il y a toujours un mais, les mautadit de Blog de pleurnichage, de moi-j'ai-fait-ça-aujourd'hui, de le-centre-du-monde-est-mon-nombril, de je-suis-triste-parce-que-moi-là-hen, c'est pas lisable! Même pour les gens proches qui vous connaissent comme le fond de leur poche, c'est pas intéressant! Si vous êtes tristes, écrivez-le dans votre journal intime (ou sur Word si c'est parce que vous n'utilisez plus de stylo, c'est vraiment trop old school), mais s'il vous plait évitez cette torture aux internautes trop trop cool!!

*Grande respiration*
Bon ok, personne ne force personne à lire un Blog.
*Grande expiration*
C'est vrai.
*Le stress est tombé*
Ok.
*ou presque*

Killer Coke

Hey oui! Coca-Cola tue, et pas seulement en faisant boire du chimique en bubulle!
L'affaire Coca-Cola (Geman Gutierrez, Carmen Garcia) n'est peut-être qu'un brainwashing antimultinationales, ou peut-être est-ce simplement la vrai vérité vrai...
En gros, des milliers syndicalistes colombiens assassinés (par les paramilitaires engagés par Coca-Cola, entre autres), 3 ans out of 10 maybe who knows, une poursuite judiciaire par l'avocat que tout le monde voudrait recevoir à souper parce qu'il a l'air ben ben le fun = un beau film.
Le seul problème, c'est encore la discussion d'après documentaire... Pourquoi tous les vieux malcomodes qui se pensent ben ben engagés et culturés s'y ramassent et lèvent leur main à tout bout de champs pour rien dire de pertinant du tout? Hen? Pourquoi? ÇA ça laisse sur une mauvaise note!


«Hey moi là, en tant que consommateur, j'fais pas parti de groupe là, j'su tout l'temps tu seul, mais des fois j'appuie des groupes là pis tsé bon. Ben moi depuis 5 ou 10 ans là j'appuie KillerCoke.org pis j'réussie à me pogner des, heum... des stickers là, pis ben j'les distribue là. Pis ben même que quand je rentre dans un magasin pis je vois du Coke là, ben heille j'te dis, je demande le gérant là pis j'y dis de faire disparaître ça c't'affaire là! Faickeee hen! Faites dont toute de même là pis vous allez voir ça va changer de quoi cette histoire là!»
«Hey moi là, quand j'étais à Vancouver, j'avais des amis tsé, du monde de partout là, pis des Colombiens. Y'étaient ben smatt hen. Pis ben eux là, y'étaient pas mal toutes touchés par ces histoires là d'assassinats de syndicalistes tsé. Mes amis là! Parce que surtout Coka là...
-Non Monsieur, dit la directrice du documentaire, pas seulement Coke...
-Nenon! Attendez là! coupa-t-il, pas juste eux là, mais tsé, surtout eux de connu là, ben ...*Bla bla bla encore pendant des longues longues minutes...*»
Le Vieux Monsieur Barbu, suite à l'Affaire Coca-Cola


«Heille moi là, quand j'tais p'tite, j'ai été élevée sur une ferme hen. Pis ben mon père là, y'élevait des chocons, mais aussi des vaches! Parce que sinon on aurait été pauv' pauv' pauv' tsé...
-Oui mais madame, ici on parle d'élevage industriel voué à l'exportation. Chez vous ce n'était pas tout à fait la même chose...»
La Vieille Pas De Dent et un membre actif d'ONG pour contrer la famine dans le monde


«Acheter local c'est super important. Les fameux bleuets du Lac St-Jean, par exemple, ils sont envoyés à Montréal, aux grossistes, avant d'être retournés au Lac St-Jean pour être vendu. C'est beaucoup plus cher au final, et c'est très mauvais pour l'environnement...
-Pis les routes hen! Heille. Hen. Ça c'est pas drôle. Nos routes ont jamais été maganés de même hen! ...
*Regarde de déplue vers Cloé*
-C'est quoi là? en s'addressant à la fille trop souvent déplue facilement, C'est quoi hen? Quess y'a Quess j'ai dit hen? C'est quoi?
-Ah non c'est correct. J'm'en vais...
Toujours à la sortie du Début de la Faim (Patrice Barrat, oui comme Carl Barrat, mais en français et sans musique). Conversation avec une Autre Vieille Folle Sans Vie et le même membre d'ONG sérieuse, toujours avec sa Boréal

lundi 16 novembre 2009

R.i.d. aime

Vite! Allez aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal! C'est trop plaisant! Jusqu'au 22 novembre, c'est comme être avec son petit frère devant la télévision toute l'après-midi. Style, au lieu de zapper et tomber sur un documentaire aléatoirement au canal D, c'est en choisir un, un peu randomly, selon la salle, l'heure, la date ou vraiment selon le docu. Et même là... Si la salle est pleine et que tu ne t'y est pas pris assez d'avance, tu as encore le temps de courrir vers un autre endroit. Dans ce cas par contre, il faut faire attention de ne pas se retrouver dans un party de McGill.. Ça serait étrange... Et si le documentaire commence en retard, va boire un pichet. Le docu est bon et il te gardera de t'endormir ou d'aller aux toilettes huit fois...
Ça dérive cette histoire là... nah...
La Chine est encore loin (Malek Bensmaïl) était très joli. Intéressant aussi, quoique connaître les grandes lignes de la révolution algérienne aurait pu être un atout en tant que spectateur.
Quelqu'un est intéressé à aller visiter Ghassira? :)

samedi 14 novembre 2009

Samedi le 14 ...

Hey! Hier c'était Vendredi 13... Pis ça comme passé dans le beurre...
À l'école primaire, un Vendredi 13 devenait un Halloween numéro 2, il n'y avait simplement pas de costumes ni de bonbons.... Mais toutes les histoires d'horreur, les superstitions, les chats noirs, les tueurs fous et les sorcières maléfiques reprenaient vie. Même qu'en sixième année c'étaient les "Marie-Blanche Marie-Noire" qui était ben populaires. Et pour que ça fonctionne, il fallait connaitre les formules magiques par coeur et les répéter les 4 filles ensemble. Fallait être assises selon la rose des vents, et surtout! Y croire très très fort. Si ça échouait à chaque tentative, c'était parce qu'une fille n'y croyait pas vraiment assez!

C'est dommage que cette tradition soit morte... Ça aurait été bien de se taper une journée dans une pièce aussi noire que possible à se raconter des histoires de peur, au lieu d'écrire au sujet des Politiques d'Aristote à la bibliothèque...

C'est pas superstitieux, mais... Ça arrive à quelqu'un d'autre de voir tous les petits détails négatifs de la journée et mettre ça sur le dos du fameux Vendredi 13 ? Comme si un mauvais esprit vous suivait et qu'il faisait exprès pour que votre stylo tombe, pour que les gens dans la foule compacte que métro vous bousculent sans scrupule, pour que vos menstruations décollent, pour que...


vendredi 13 novembre 2009

Hey Bruno, don't make it bad. Take a sad song and make it better

Ah ce cher Bruno.
Genre de gars à tout le temps vous surprendre!

Non mais, qui ne rêverait pas de:
1. Être un héro de l'humour absurde
2. Être connu pour avoir créé et interprété un Coucou
3. Être payé pour voyager et écrire des chroniques. Des chroniques souvent sans contenus, mais que tous apprécient. Dieu sait qu'elles sont divertissantes. C'est comme voir le monde en restant derrière sa grosse Presse et son café! En rigolant en plus.

Mautadi! Être payé pour voyager et écrire.

Bruno! Boris est-il célibataire? Tu as l'air d'un beau-papa ben le fun.

mercredi 11 novembre 2009

Tour de l'oeuf complété

Travailler avec ces latinos et cie fut une expérience du sacré (Jean Dansereau), et toute une.
Des hauts et des bas dignes d'une série télévisée, ou du moins un bon film série B.
Des coups de théâtre qui s'enchainèrent à un rythme endiablé, ne permettant presque pas d'y croire.
Et bien toute cette histoire n'était rien à comparer avec les 14 mois en terre européenne, mais bon, c'était beaucoup plus court non?

C'était drôle d'avoir Tony en petit chien de poche toute la journée, alignant le plus de compliments de suite que possible pour tenter de garder sa serveuse Princesse.

-Ok. Disons que nous sommes à Bora bora, dans un hotel, toi et moi, mais on ne se connait pas. On est là par hasard dans le même hotel.
-Mouain....
-Ok, en dessinant des bonhommes allumettes sur une serviette de table, ça c'est toi et ça c'est moi. Disons que moi je vais vers toi, en traçant une flèche. Ok? Tu me suis?
-Mouain... *Où tu t'en va de même toé...?*
-De 1 à 10, 1 c'est pas du tout là, et 10 c'est beaucoup, en écrivant ces chiffres, combien y'a de chance qu'on se rencontre?
-Ben Tony, tu viens de me dire que tu viens vers moi, faick c'est 10...! *WTF*
-Ah mais non, mais combien de chance que toi tu viennes vers moi?
-Mouain ok je comprends je pense... en reprenant le crayon, pour inscrire un beau et gros -25.

Des petites annecdotes comme celle là avec M. Tony, il y en a eu! Mais aujourd'hui c'était plaisant. Peut-être parce que la fin, le point final, le moment du FI-NI-TO, arrivait enfin. Parce que aujourd'hui, les compliments pleuvaient. Parce que aujourd'hui, le ménage servait à rien. Parce que aujourd'hui portait une brise de liberté.

L'Expérience Oeuf fut fut brève, mais intense. Et c'était temps que ça se termine.

Hey! Une vrai! Belle! Fin! de! Semaine!
Youloulou!!
Ale Beczka!

mardi 10 novembre 2009

L'argent est une matière qui rebondit... parfois

Déjà entendu parler de chèques qui rebondissent? Oui sûrement. Ça arrive, c'est toujours une possibilité au fond. C'est le risque du chèque après tout...
Mais d'un patron? Ça porte à réflexion un brin. Quoique, bon, si tous les employés se sont empressés de déposer leur paye, peut-être le ou la dernière verra le sien rebondir... Peut-être pas non plus. Ça ne devrait pas en fait.
L'histoire, c'est qu'il y a eu DEUX chèques qui ont rebondi violament, et ce, au cours du dernier mois. Deux chèques, du même employeur bien sur, totalisant pas moins que 800$...
Heum... Demain étant la dernière journée à vendre des oeufs, aussi ben en profiter pour avoir cet argent! Sinon va falloir squatter les lieux et faire du grabuge!

Plotte Poilue

Merci à Gabbé pour l'info. Mais oui, il y avait involontairement un option d'enclanchée, celle-ci ne permettant pas aux non-utilisateurs de Blogger et etc de laisser des commentaires.
Maintenant que tout est revenu dans l'ordre, allez-y gâtez-vous!

dimanche 8 novembre 2009

Bon, on s'est passé le mot?
Qui sera la prochaine personne outre mer à donner signe de vie?
Adrià?
Stephanie?
Liz?
C'est significatif. C'est toujours soulageant. Mais maintenant non. C'est enfoncer le couteau dans la plaie. C'est probablement dans l'air ambiant. La conjoncture! Comme dirait un bon prof. Peu importe. Cessez tout simplement s'il-vous-plait merci.


mercredi 4 novembre 2009

Homesick. At the opposite

Un peu moins funny funny pis colorfull, mais tsé, revenir de voyage c'est pas le fun. Pis c'est pas le fun longtemps. Mautadit. Avoir su.

lundi 2 novembre 2009

Home Made Halloween Party!



Vous étiez les bienvenus à WonderLand.


Où les Canadians étaient à l'honneur


Janisss itoo

Les décoltés plongeants ont étés ben ben populaires

Même que Nhu était plus que plue

Ben des beaux costumes originaux


Des grands gars pas contents (ils supportaient pas tous l'alcool je crois)

Sans commentaire ma belle Milie

Un vrai look d'anglaises

Ben d'autres hippies toi!

C. K. O. I.! *Voix radiophonique*

Tant qu'à être laitte!

Hippy chixy

Pierre Miousse!!

Des pouliches! Encore et toujours!


Bref, merci tout le monde d'être venu! C'était ben ben le fun! Un beau gros party! Cheers mates!



vendredi 30 octobre 2009

Mimi fait encore pipi

Quelqu'un comprends pourquoi ce vidéo a accumulé plus de 2 422 vues...? Ça intéresse quelqu'un une fille qu'on connait pas qui fait des insides jokes avec la fille qui filme? Même Mimi est probablement pas tant intéressée par ce vidéo de merde... ou de pipi.

jeudi 29 octobre 2009

Les oeufs c'est pas si drôle

L'atmosphère était si tendu mercredi.
Le service fut parfait, le ménage très complet. Aucun retard.
Pourtant le cuisinier ne parlait pas, sauf pour chicaner. Le proprio n'a jamais été aussi peu présent un jour de semaine. Il y avait un silence de mort entre les employés. L'achalandage était normal, c'est-à-dire ennuyeux à mourrir. Au final, une terrible journée.
L'apogé du malheur de l'Oeufrière: donner sa démission. Le latino en chef faisait comme s'il ne comprenait pas trop pourquoi. Et il n'a pas aimé ce qu'il a entendu. Selon lui, tout bavasser à la belle Mimi au lieu de parler directement à son employé était la meilleure des solutions possible. Mais oui! Il n'a pas à confronter qui que ce soit. Hey ben ça lui est revenu au visage. Pissou.
Il reste deux semaines de déprime à l'idée de rentrer travailler à 6am. Ensuite ce sera un autre calvaire de recherche d'emploi. C'est pas normal changer si souvent non?

lundi 26 octobre 2009

C'est l'histoire d'une folle à lier

La première rencontre avec cette jeune femme au regard vide s'est bien déroulée, Elle aimait beaucoup son repas de qualité pourtant moindre. Elle fixait un peu trop la serveuse, probablement question de la mettre mal à l'aise. Qui sait.
La visite suivante, ce fut le tour de Mimi d'être déstabilisée. L'homme qui l'accompagnait n'était guère mieux. Ils partirent après un long débat: forêt ou agriculture? Bref, étrange. L'homme revint quelques heures plus tard, simplement pour jaser à nouveau avec la belle Mimi. C'était important pour lui de savoir quel était son acteur favori, puis la comparer à des actrices et lui parler de sa vie antérieure.
La femme étrange aimait trop les oeufs. Elle ne pu s'empêcher de revenir encore et encore. Plus elle venait, plus elle était à l'aise et donc plus elle discutait.
Elle pris encore Mimi par surprise, une journée plutôt tranquille de fin de semaine, lorsqu'elle lui avoua qu'elle n'aimait pas Claude Legault car, dans une autre vie, ils étaient ensemble en Espagne quand il a tenté de l'étrangler... Pauvre Mimi.

Lors d'un dimanche bien occupé, elle s'assit seule en face de l'immense porte de garage pour observer la rue St-Denis, mais surtout pour bien ressentir les serveurs et les clients. Des quatre longues heures où elle persistait à manger très lentement et boire des tasses et des tasses de café, elle ne pouvait évidement pas se la fermer.

«Ah monsieur vous manger trop vite, dit-elle à un client très régulier. Ce n'est pas très bon pour votre digestion» Il se contenta de lui faire une moue de dégoût, puis réplica à la belle Mimi quelque chose du genre: Est folle elle!

«Plus de café madame? offrit une serveuse.
-Ah oui! Si c'est toi!
-Moi? répondit-elle un peu déstabilisée
-Oui! Toi ou n'importe qui, tant que c'est fait avec un vrai beau sourire! T'es belle quand tu souris honnêtement. Ça vient du fond du coeur, ça paraît.»
Quelqu'un veut bien expliquer depuis quand une serveuse de resto cheap à déjeuner sert du café avec son coeur?

«Toi tu étais une pomme Granny Smith dans une autre vie... Dans douze ans tu auras des chevaux, c'est ton rêve. Tu auras une jument qui accouchera de douze chevaux dont deux gagneront des prix dans des compétitions. Affirma-t-elle, le regard toujours vide, de sa voix trop douce et trop stable.
Martin ne su quoi répondre, il s'éclipsa donc. En prenant garde de ne jamais retourner lui servir du café.

Lorsqu'une serveuse lui apporta un verre d'eau, elle eu droit à un sermon sur l'importance de boire beaucoup d'eau. Pas simplement un verre le matin en se levant. Il faut rester bien hydraté.
Ouf, c'était pas trop étrange ça. Au moins.

Au tour de Mimi de lui servir un autre café.
«Toi tu étais une colombe qui volait au dessus de l'Himalaya dans une autre vie. Mais un chasseur t'a tiré après trois minutes.
-Y'a pas de colombe au dessus de l'Himalaya! réplica-t-elle d'un ton sceptique avant de partir aussi loin que lui permet le petit restaurant.»

Il ne restait plus que la jeune folle et quatre autres clients. Quand ils commencèrent à partir, une serveuses s'empressa de passer le balai afin de chasser la prophète. Elle ne s'en aperçu malheureusement pas immédiatement. Elle était trop occupée à tenir un discours au petit groupe qui quittait. Au dernier, elle lança un de ces compliments! Le jeune homme, sans savoir ce qu'impliquait une discussion avec elle, lui tint la conversation beaucoup trop longtemps.
«Est-ce que tu as un facebook ou quelque chose du genre qu'on reste en contact? dit-il avant de quitter. Il était définitivement flatté par ses compliments.
-Non, je n'utilise pas ça moi, conclut-elle d'un ton des plus sérieux. Je fais de la télépathie.»
* Malaise total*
La serveuse à la serpière ne pu s'empêcher de se réfugier dans la cuisine pour rire sa vie et verser des grosses larmes de bonheur! Wow, de la télépathie!

Quand l'étrange spécimen réalisa enfin qu'il était temps qu'elle quitte, elle alla directement remercier le propriétaire latino hypocrite. Ce ne fut cependant pas en l'épargnant de ses commentaires malaisants. Le latino, ne comprenant absolument pas l'engouement pour tout ce qui est équitable et biologique, n'était absolument pas intéressé par les conseils de la cliente à propos des oeufs biologiques.
«Oui merci, trouvait-il à répondre.
-Ça coûte un peu plus cher, mais vous allez voir monsieur, vous aurez beaucoup de nouveaux clients, insistait-elle
-Oui merci.
-Ils vont aimer ça ici et ils reviendront.
-Oui merci, persistait-il à répondre.
-C'est important d'acheter biologique...»
Et ainsi de suite.

Freak! Câliss de Freak!! Ça suffit cet emploi de merde! Osti de Freak! Elle fait peur!


Un oeuf pourri

Bon, après 200$ de dépensés légitimement pour des vêtements, il serait temps d'économiser une somme grandiose pour planifier un prochain voyage. Ça suffit de faire du surplace. Pas que la vie soit dull, c'est simplement que le désir d'un voyage prochain est plus que brûlant. Ça devient dangereux. Où, quand, comment, avec quel argent? Bah on s'en fou de ces détails!
Quoiqu'un problème plus d'actualité est tout aussi désagréable. L'oeuf n'est plus content de la fille cool. Il est temps qu'elle sacre son camp! Par elle-même avant de subir un renvoi sur le champ qui sera oh combien difficile pour l'orgueil et l'estime personnel.
Hey bars de Montréal, watch out! Une chixx s'en vient offrir ses services de qualité!

samedi 24 octobre 2009

La lotterie c'est de la mierda!

Tsé, pendant un élan de «Oh je me sens si chanceux(se)» il faut écouter les signes de la vie et donc se procurer un super 7 ou peu importe. Avec l'extra!
Ben après l'avoir laissé trainer 2 semaines sans le signer (la signature doit maintenant être à l'avant du billet, c'est drôle), fallait le faire vérifier au cas ou!
Wow, un gros 2$! Sur le coup c'est vraiment agréable! Deux gros dollars! C'est plus qu'une bar de chocolat, c'est 2 cafés au Salon G, c'est le tier d'un paquet de cigarettes, bref, wow deux piasssses!
Hey le billet était gagnant! C'est vrai qu'il faut suivre ses sens! Ça marche un peu, mais ça marche pour vrai!
Mais en fait non, c'est de la grosse arnaque, parce qu'au fond le billet en avait couté 3... Bonne raison pour pleurer et attendre une autre année au moins avant d'en racheter un.

mercredi 21 octobre 2009

Souvenir de Monarchie

Une lecture intensive de textes de politique ne pouvait faire autrement que de raviver des moments joyeux des jours meilleurs. Jours où la plus déplaisante des Reines eut connu son heure de gloire lors d'un grand gala!

***

Le Reine Déplaisante s'était payée des maquileuses professionnelles, malheureusement elles n'avaient en leur possession que des crayons d'halloween... et de la salive...

La Reine Déplaisante se devait de faire une face de dégoût lorsqu'elle alla parader aux côtés des autres futures-reines... Voyons, des grandes robes de bal pis toute pis toute! Nenon, pas pour LA plus déplaisante des déplaisantes!



Et voilà Victoire! La Reine Déplaisante gagna toute cette compétition avec fierté. C'est alors qu'elle eut la chance de danser un slow avec M. Fric, sur nul autre qu'une mélodie romantique de Kaïn.

***

Ahh, comme ce fut le plus beau jour d'une vie!

lundi 19 octobre 2009

L'apprentie Blogueuse Cool


Hey oui la petit Marcelle est déjà rendue bien loin. Melbourne précisément.
Ça fait tout drôle de suivre un blog de voyage de quelqu'un d'autre. Tout aussi drôle que d'assister à son départ, c'est-à-dire de ne PAS faire partie de ce départ. Rester ici tout bonnement.
C'est une destination plaisante l'Australie. En lien avec Londres, c'est pas trop dépaysant, juste assez. Ça parle anglais, ça partage énormément de valeurs, de moeurs et d'histoire avec ici, mais en étant à la fois complètement différent et éloigné du chez nous habituel.
Bon courage petite

dimanche 18 octobre 2009

Pour une vie meileure

Une nouvelle année de vie qui se commence doit inéluctablement s'accompagner de résolutions.

-Réduire la consommation de café
-Cesser de couper sur le temps d'étude pour accorder plus de temps à la vie sociale
-Manger plus de légumes, moins de bacon
-Faire vérifier son Super 7, gagner le million et arrêter de travailler
-Acceptée d'être raciste quand il le faut
-Cracher sur les manifestants Pro-Vie en criant: «J'vais te violer tu devras garder l'enfant! Hahaha!»
-Manger plus de chips. Parce que chips est synonyme de temps consacré aux études
-Ne plus être en retard
-Être encore et toujours plus belle

La liste est longue, mais il est encore une année pour maîtriser ces nouvelles habitudes de vie.


Fitter, happier, more productive,
comfortable,
not drinking too much,
regular exercise at the gym
(3 days a week),
getting on better with your associate employee contemporaries,
at ease,
eating well
(no more microwave dinners and saturated fats),
a patient better driver,
a safer car
(baby smiling in back seat),
sleeping well
(no bad dreams),
no paranoia,
careful to all animals
(never washing spiders down the plughole),
keep in contact with old friends
(enjoy a drink now and then),
will frequently check credit at (moral) bank (hole in the wall),
favors for favors,
fond but not in love,
charity standing orders,
on Sundays ring road supermarket
(no killing moths or putting boiling water on the ants),
car wash
(also on Sundays),
no longer afraid of the dark or midday shadows
nothing so ridiculously teenage and desperate,
nothing so childish - at a better pace,
slower and more calculated,
no chance of escape,
now self-employed,
concerned (but powerless),
an empowered and informed member of society
(pragmatism not idealism),
will not cry in public,
less chance of illness,
tires that grip in the wet
(shot of baby strapped in back seat),
a good memory,
still cries at a good film,
still kisses with saliva,
no longer empty and frantic like a cat tied to a stick,
that's driven into frozen winter shit
(the ability to laugh at weakness),
calm,
fitter,
healthier and more productive
a pig in a cage on antibiotics.



-Radiohead, Fitter Happier

vendredi 16 octobre 2009

Oh boy!
La mi-session reste en mémoire comme un moment difficile, trop vite passé, trop épuisant. C'était un souvenir désagréable resté comme une légende urbaine.
Mais non, c'est réellement difficile.
En plus du travail au resto occupant une case horaire importante et inchangeable, il y a la vie sociale imposante dans le rythme de vie d'un étudiant. En bref, c'est les heures d'études qui écopent... Et qui te rattrapent condensés en une semaine...
La mi-session n'est plus seulement un souvenir d'un moment difficile vite passé et si difficile. Non. C'est bien vrai et actuel.
Comment on survit a ça encore? Ah oui, beaucoup de café, peu de sommeil. Évidemment.

lundi 5 octobre 2009

Les oeufs c'est drôle 1

Qui aurait cru à quelle point ça pourrait être drôle (et chiant!)
  • Les français, abasourdis, suite à une question simple comme: «pain blanc, pain brun ou pain crouté?» «Chéri, elle demande si on veut du pain blanc, du pain burn ou du pain croté?!» et le mari de répondre «*regarde vide*»
  • Une dame qui attend pour aller aux toilettes, «Madame vous pouvez aller au toilettes des hommes, y'a personne» «Ah non! Y'a du jour!» ...
  • L'imprimante pour les factures, qui sans raison apparente, imprime un loooooonnng bout de papier après chaque impression...
  • Le plongeur, allophone, qui boite.
  • La fille:« un déjeuner santé, pain multirain sans beurre. et plus de sucrine s'il-vous-plait» Le gars:«le festin l'oeufrier, extra bacon, patates gratinés, pain blanc avec biinn du beurre de peanut!»
  • Les couples, malaisés devant la simple question:«c'est payé ensemble ou séparé?»
  • Le vieux monsieur qui observait la serveuse attentivement lorsqu'elle écrivait le menu du jour sur le tableau dehors «Les oeufs bénédictines à l'italienne là, faut tu parler italien pour commander ça? hahaha» «Oui!» «...»
  • Le client régulier, avec son fils mongole-qui-courre-partout-nu-bas «Je te laisse pas de tips sur l'interac là, je l'ai laissé sur la table!» Eh ben non y'avait rien...
  • Le vieux monsieur qui vient avec sa jeune chinoise timide wanna be chixx por lui payé le repas, style next morning
  • Deux personnes, sur une table à quatre, assis côte à côte, en face de la télé sur LCN, sans dire un mot
  • Les parents qui prennent un brake de "parentage" puisqu'ils sont au resto. Résultat:un flo de 5 ans qui courre partout dans le resto, soit entre les jambes des serveurs dont les bras sont pleins d'assiettes chaudes. Danger imminent, mais pas selon les parents on dirait