vendredi 11 décembre 2009

Trop de café. c'est comme pas assez

Être dans un café sur St-Denis un jeudi soir pendant des heures pour écrire un texte à propos de l'Oaxaca, État mexicain, ne pouvait pas être une expérience banale. Non. Rien n'est banal dans ces circonstances.
Pour aller se vider la vessie, chose qui doit être faite régulièrement dû à la surconsommation de caféine et la fraîcheur ambiante, le commis aux cafés vous donnera en guise de clés des «toilettes pour clients seulement», une bouteille d'eau vide... Ah oui, bien sûr qu'il a oublié que la clé n'était plus attachée au goulot, mais la première impression restera désagréable.
Le même commis, très sympathique, avouera qu'il est bien content de ne plus avoir de rush de fin de session... car lui, il a fait un DEC inutile, c'est-à-dire en art dramatique à St-Hyacinthe. C'est pourquoi il travaille de nuit dans un café. Bon acteur le p'tit gars.
Un torontois bien jasant traine ici, avec un vélo replié en quatre. Il aimerait bien que les petites filles studieuses lui rendent visite un jour à Toronto. Sinon, au pire, il est à Montréal jusqu'à dimanche. Yeah right. Dream on freak!
Les itinérants ici ont tout compris! Un chapeau de Noël sur la tête, probablement volé, et hop! On prétend passer la guignolée! Les clients tardifs n'y verront que du feu!
Et puis, il y a des couples. Oui, ces gens qui se bécotent sur les banquettes. Tout pour distraire (lire déplaire) la coloc.
Ah et un travail inachevé au sujet de 12 mexicains tués lors des manifestations pour destituer leur gouverneur, Ulises Ruiz.

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