vendredi 15 janvier 2010

La soirée du Hockey, avec M. Le Sénateur

Pour une raison quelconque, le débat du féministe résonna. L'ex-bridiste se disait anti-féministe, voire même masculiniste. Et c'est là que le déclic se fit. Pas besoin de militer pour être féministe. Suffit de croire en la cause.
C'est ainsi que la fille, boycottant nouvellement les brassières (pour des raisons pratiques et non pas féministes ni économiques) se lança dans une longue argumentation. Elle ne fit pas changer d'avis l'ex-bridiste, mais elle se mérita des compliments pour sa bonne répartie et ses opinions débattus aisément et efficacement.
Ce n'est que plus tard, toujours sans vraiment être consciente de la cause, elle se prouva à nouveau. Cette fois, contre le simili marseillais, et ce, à coup de poing et de pied sur la scénette du petit bar achalandé. Bien que le mec l'eusse fait tomber par terre de tout son long, elle le maîtrisait, une main à la gorge et l'autre sous l'aisselle (point de pression! point de pression!). L'immense bossboy dû occuper le rôle de bouncer un instant, mais ce fut inutile. Le simili marseillais s'avoua vaincu, à la grande surprise de la nouvelle féministe. La testostérone dans l'air descendue d'un cran et tous reprirent leur conversation comme si rien ne s'était produit.

«T'es comme un gars manqué!
-Ouais, mais si j'avais été un gars, j'aurai été aux gars...»

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