Un cours du soir, c'est tard. Y arriver en retard, c'est encore pire. Attendre son correcteur pour distribuer les copies de travaux corrigés et en faire des commentaires, c'est long. Devoir, encore cette semaine, appeler l'aide technique pour ouvrir le meuble multimédia, c'est stressant. Débuter la matière avec 40 minutes de retard, en constatant que le correcteur est parti avec ses notes de cours, c'est un malheur.
Au fur et à mesure que le temps passe, les étudiants manifestent leur incompréhension totale, faute de cohérence. C'est un fiasco. On a chaud. On manipule nerveusement l'efface sale à tableau blanc. Les mains moites se noircissent. Le fiasco se poursuit. On se frotte nerveusement le visage. Et ça y est, le comble du malheur : des grosses traces de doigts noires dans le front. Sur les joues. Sur le nez. Un murmure s'élève peu à peu dans la classe. Tout le monde voit le désastre. Personne ne le met en garde.
Et le réveille matin ne sonne pas la fin du cauchemar...
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