samedi 29 janvier 2011

God Bless The Topless


Ça serait digne d'une télé-série, ou d'un film kitsch. Un groupe d'ado se déclarant comme une «gang fermée» se permettant de juger, voir mépriser, le reste de la troupe de théâtre amateur. Ils se font des souper. Au resto à sushi au départ, parce que c'était vraiment trop cool à l'époque. Les années passent. Leurs vies prennent des chemins différents. Voyages, études, amours. Ils étudient cependant tous à la même université. Ils continuent toujours à se trouver une soirée en commun pour un autre bon souper. Ajoutons à ça un verre ou deux.
Cette semaine ce fut une soirée panini-karaoké. Ils ont eu la chance de lire L'écho de Laval alias Un Suppo de Péladeau parmi tant d'autre. Ils ont eu le plaisir d'immortaliser quelques bons moments. Ils ont chanté en groupe, sous le nom des Top Less ; Wonderwall. Avec les bons souvenirs que ça implique.

Quelques-uns des meilleurs moments entre Friends :

- La fille trop saoule qui chante vraiment, vraiment très mal Quoi ma gueule?
- Deux chix Top Less qui chantent les Spice Girls et l'australien de s'en mêler parce qu'il connait le moment "rap" par coeur.
- Pis plein d'autres là, fallait juste y être.


Attention, vidéo vulgaire.




Des filles manuelles

C'est cool d'avoir le sentiment de briser des préjugés au jour le jour. Des jolies filles, jeunes et cool, travaillent à, autre que louer et désodoriser des patins, en aiguiser plusieurs. Très bien à part de ça! Et c'est toujours un plaisir de conseiller un client. Mais il restera toujours des vieux machos dégueulasses.

 « Tu pourrais-tu m'dire si sont corrects? dit-il en tendant ses patins de hockey tout rouillés
- Ah oui ça, ça va! La rouille part en patinant, l'important c'est que les côtés de la lame soient encore tranchants. 
- Ah ouain? T'es sure? répondit-il, la voix emplie de doute
- Oui, la lame fait un demi-cercle vers l'intérieur. C'est l'extérieur qui agrippe dans la glace. Si c'est rouillé dans le creux ça fait rien du tout. Faut juste bien les sécher après chaque utilisation, ça permet d'es garder plus longtemps pis d'es aiguiser moins souvent. wow, conseil de pro!
- Ayoye! J'viens de m'faire conseiller par une fille! T'es pas pire toé! 
- Retenant son envie d'être soudainement bête, Ah oui hen! ha... ha... On brise les préjugés nous ici... ha ... ha...
- Ayoye hen! Y'aurait pas fallu que j'sois ak mes chums de gars! Hahahaha! Y'auraient ri de moé! Hahahaha!»

Depuis quand des ovaires versus un scrotum permet d'aiguiser ou non des fucking patins câlisse! À ce moment précis, même l'estrogène eut de la difficulté à retenir le coup de poing qui se préparait, seule la politesse bien imprégnée su faire son effet à ce moment pour transférer cette énergie en un énorme sourire hypocrite.
Vieux cave. 

mardi 25 janvier 2011

the sad marquis

C'est difficile à lire. Il faut toujours prendre une bonne respiration avant de se relancer dans ce petit livre. Une édition vieille comme ce n'est pas permis pour un livre de poche. Les pages tombent toutes seules. Elles tentent de se dissocier des propos insoutenables tenus par moment dans cet oeuvre. Mais une force obscure te ramène à cette lecture. C'est probablement la maîtrise de la langue, l'enchaînement des mots d'une autre époque. Ou peut-être les dialogues entre les personnages, représentant chacun une forme de mal, tandis que la petite Justine, alias Thérèse, elle, s'applique à répandre et appliquer la vertu. C'est l'intrigue, puisqu'on sait qu'elle est toujours en vie et saine d'esprit, pour être en état de relater cette horrible histoire, mais comment y parvient-elle Diable! 
C'est probablement ces éléments tous réunis qui donnent le courage de se replonger dans cette lecture. Malgré les trop nombreux viols, l'inceste, les vols, la violence, la méchanceté à l'état pure. Un petit rayon de lumière, sain et pur qui fait son chemin dans les plus sombres contrées. Ce petit rayon auquel on s'attache, on s'y rattache.

Non, triste in english ne vient pas du Marquis de Sade. Le terme sadisme oui par contre.

samedi 22 janvier 2011

La beauté n'est plus cool, le gros cerveau et les pénis d'elfe le sont par contre

C'est ça commencer à devenir intellectuelle? Comprendre un texte quasi-primitif de Marx et Engels L'idéologie allemande (1845) qui critique les jeunes-hégéliens, faire toutes ses lectures à temps (et bien), penser à un sujet de mémoire de maîtrise, se magasiner des lunettes et un veston de velours côtelé brun à patch de cuir, et la liste s'allonge. C'est cool après tout d'être intellectuelle.




Mais Jean-René Dufort reste très drôle, surtout avec ses blagues de pénis en Islande. Dans le musée du phallus :


- Oh you have the penis of an elf!
- Oh yes we do!
- So they exist?
- Oh yes they do!
- Well, if their penis exists, they exist hey!
- Yes yes! et là on sent que le propriétaire de ce musée est ben écoeuré de l'entendre parler de pénis d'elfe.



* À noter dans la photo : une photo d'équipe de handball ... 
* Il vous est fortement recommandé de visiter le www.phallus.is pour de plus amples détails quant à ce musée freudien.

mercredi 19 janvier 2011

Am I Rubbish ?

Préparer un souper, en tant que non bonne cuisinière (même si cool), c'est stressant tsé. Le menu va être adhéquat ? L'invité n'est pas végétarien toujours ? Et le gingembre ça goûte fort, c'est pas tout le monde qui sont sophistiqué et qui aime ça. 
Mais le jackpot de stresse, c'est vraiment attendre l'invité en question en regardant une émission de téléréalité culinaire (pour ne pas nommer Ça va chauffer!). T'as deux gars sortis de nul part, dans ta télé, qui jasent de comment ils étaient nerveux de présenter leur menu en trois services dont de la raie. Chose que tout le monde cuisine tout le temps. Tsé. 
Peu importe, le concept anglais était meilleur. C'était plus drôle avec leur accent. Et en plus le couple hôte recevait aussi un invité chanceux (qui pigeait une brosse à dents disant quelque chose du genre : tu couches là ce soir) qui passait la nuit là. Donc en plus de bien cuisiner, chose assez rare chez les british, les hôtes devaient aussi accueilir pour le dodo une personne. Ah que c'était un bon divertissement gratuit dans la télé. Et surtout moins stressant.

mardi 18 janvier 2011

Un «billet» de vingt pour le Main Guy

Une fille trop cool, ça peut parfois avoir de la difficulté à créer des liens avec des gens normaux. Monsieur Madame Toutlemonde sont pas assez intéressants. Et le problème souvent c'est que tout le monde veut devenir ami avec une fille trop cool. La vie est difficile oui. 
*Soupir*
Heureusement qu'il vient d'apparaitre sur les interwebs Le gars principal. Tsé avec un nom comme ça, il ne peut qu'être super important et donc intéressant non?

Guess What?

Pendant qu'un certain Louis T résume bien la situation politique actuelle via Twitter : «Grosse semaine pour les dictateurs, Ben Ali quitte la Tunisie, Duvalier de retour à Haïti et le maire Marcotte siège encore à Mascouche.», d'autres en profitent pour se questionner sur leur orientation sexuelle.
Pourquoi pas s'inquiéter au sujet des deux en même temps?




dimanche 16 janvier 2011

On aime ça parler de météo

La madame météo ce matin à LCN:
«Oui oui il fait beau soleil! Mais il faut se méfier! À ce temps-ci de l'année, s'il fait si soleil, ça veut dire qu'il fait très froid! Oui très très froid aujourd'hui malgré le soleil!»
Des plans pour faire sortir personne de chez eux en ce jour du Seigneur? Dont ben désagréable elle! 

mercredi 12 janvier 2011

Le pianiste

Il se faisait tard. Le pianiste et le contrebassiste étaient déjà partis depuis un bon moment, après une performance appréciée. La serveuse faisait acte de dj depuis. C'est à ce moment qu'un jeune adulte est entré dans le bar. Manteau de ski de l'année et lunettes fumées. Oui, il parait que les lampadaires sont trop éblouissants pour les musiciens. Qu'importe. Malgré ces verres teintés, il aperçut le piano trônant au centre de la pièce. Il dû garantir à la serveuse qu'il maîtrisait son art et se vit accordé l'autorisation de pianoter un brin. Il était doué oui. Il mis une atmosphère agréable dans cette heureuse veillée du lundi soir, malgré son attitude de MARDE! 
Hey l'abus de confiance en soi et d'amour personnel! Comme si après ça ce mec était capable d'aimer qui que ce soit d'autre?! 
Ouach!

mardi 11 janvier 2011

Le plus désemparé des arbres

Quand la situation te semble insupportable. Quand l'aurevoir est inévitable. Quand, pour une fois, tu n'es pas la cause de cette situation. Quand, selon certain, c'est finalement toi qui la subie. Quand le flot ne peut cesser. De Mont-Royal à St-Joseph, de St-Denis à St-Hubert, de Montréal à Rouyn, de Londres à Ici. De Partout à Ailleurs. Quand la poutine et le Gin'N Tonic semblent de trop. Quand tout le passé semble meilleur que le présent. Quand cette chanson te hante sans te prévenir. Quand tout semble te manquer sans que tu ne l'ai connu tout d'un coup, juste un petit peu à la fois, mais suffisamment pour que tu sache que ça existe vraiment.
La seule chanson pouvant faire refrain, de façon logique à ton esprit, c'est "Je suis un saule inconsolable".

Mais qu'est-ce que ça peut m'faire l'amour la guerre ?

Et étrangement, une bonne nuit de sommeil n'a pas suffi pour mettre fin à ce refrain incessant...

dimanche 9 janvier 2011

Journée comatose

Une dernière journée de vacances. Il faut en profiter pour faire tout ce qui a été négligé. Au conseil de la coloc: cours d'aquarelle ou de taekwondo? Peut-être simplement du repos. C'est toujours la meilleure option. Dormir, se prélasser, lire confortablement dans son lit douillet. Des heures à visionner des vidéos jadis disponibles qu'à Musique Plus, à l'époque où on n'écoutait que ce poste parce qu'on était ado et il n'y avait que ça à faire. L'internet occupait la ligne de téléphone et ça fâchait tout le monde dans la maison.

Le vidéo idéal pour décrire cette dernière journée à végéter sans se sentir coupable de ne pas faire des travaux et des lectures :



jeudi 6 janvier 2011

Camus, sors de ce corps !

Il faut bien faire un grand ménage pour retrouver dans le barda d'une minuscule chambre un début de texte qui aurait plutôt bien servi un travail de session. Cette foutue intro qui fut impossible à écrire et qui se termina par un ébauche des plus classique d'une mise en situation aurait pu être sauvée grâce à ces quelques lignes retrouvées deux mois plus tard. C'est peut-être pour ça que plus personne n'écrit à la main, sur le coin d'une table. 
Vaut mieux rendre ces lignes d'une quelconque utilité, alors les voilà en version originale.

Choisir de ne pas prendre part au débat politique, c'est politique. Aborder un thème plutôt de telle ou telle façon, voire ne pas l'aborder, c'est politique. Ce qui au final peut vraiment déterminer sa nature, c'est l'intention. "Je choisie d'éviter le sujet parce que." C'est en prendre conscience. Mais si l'auteurE n'y pense pas, n'y réfléchie pas en prenant sa plume et en inscrivant la première lettre de son texte sur une serviette au coin d'une table, rien n'y personne ne peut lui en vouloir ni le/la juger. C'est ce qui rend la chose difficile. Camus voulait-il faire de la ou du politique à travers son oeuvre? Probablement lui seul aurait pu répondre à cette question. Peut-être ses fréquentations de l'époque en disent long, Sartre, de Beauvoir, mais peut-être aussi le choix de ses médiums d'expressions peuvent aussi parler d'eux-mêmes. Pourquoi avoir choisi Meursault au lieu d'un "Je" exprimant la pensée de Camus lui-même? Dans cet ordre d'idée, serait-il alors inutile et inapproprié d'étudier et de sacrifier quarante-cinq heures de cours à Camus dans le cadre des sciences politiques?

mardi 4 janvier 2011

De la brume sur le quai

C'est maintenant que le vrai congé débute. Pour se terminer sous peu. En patientant : lecture, casse-tête et patin.  
Pour le divertissement gratuit, citation de filles cools à un gars qui les aborde :

-Ah vous allez voir les filles, quand vous allez avoir 26-27 ans, vous allez vouloir des enfants pis blaah blaaaahh blaaaaahhh

Mais quel conard qui ne peut plus s'arrêter de généraliser

- Ouais justement, tu me fais penser qui faudrait que j'appelle ma gardienne pour lui dire que j'arrive bientôt. 
- Ah... t'as un enfant? ... et le malaise s'installe, le plan fonctionne
- Olivier et Étienne ouais.
- Deux! Wow, t'es courageuse de les avoir eu si jeune pis blaah blaaaahh blaaaaahhh 
- Surtout en allant à l'école tsé. Mais une chance que je touche à la pension de leur père. Tsé, y travaille sur des plateformes de forage en Alberta. C'est payant là.
- Ah ton chum c'est un gars musclé pis sexy pis blaah blaaaahh blaaaaahhh
- C'est pas mon chum, c'est le père de mes enfants.

Et le meilleur échappatoire. Le moment où l'attardé va pisser et les filles cools se poussent sans dire mot.