C'est difficile à lire. Il faut toujours prendre une bonne respiration avant de se relancer dans ce petit livre. Une édition vieille comme ce n'est pas permis pour un livre de poche. Les pages tombent toutes seules. Elles tentent de se dissocier des propos insoutenables tenus par moment dans cet oeuvre. Mais une force obscure te ramène à cette lecture. C'est probablement la maîtrise de la langue, l'enchaînement des mots d'une autre époque. Ou peut-être les dialogues entre les personnages, représentant chacun une forme de mal, tandis que la petite Justine, alias Thérèse, elle, s'applique à répandre et appliquer la vertu. C'est l'intrigue, puisqu'on sait qu'elle est toujours en vie et saine d'esprit, pour être en état de relater cette horrible histoire, mais comment y parvient-elle Diable!
C'est probablement ces éléments tous réunis qui donnent le courage de se replonger dans cette lecture. Malgré les trop nombreux viols, l'inceste, les vols, la violence, la méchanceté à l'état pure. Un petit rayon de lumière, sain et pur qui fait son chemin dans les plus sombres contrées. Ce petit rayon auquel on s'attache, on s'y rattache.
Non, triste in english ne vient pas du Marquis de Sade. Le terme sadisme oui par contre.
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