Il y a un an, une anglaise détraquée et enragée contre la vile, comme beaucoup trop de gens à Londres, a déversé sa rage sur une gentille barmaid inoffensive. Déverser est un bien faible mot, lancer, garocher, pitcher seraient des verbes plus appropriés. En effet, la petite pitoune en avait assez d'attendre, c'est surement pourquoi elle faisait la file entre deux barmans...
Elle se fait finalement servir par le sympathique Damian, aspirant comédien à surveiller soit dit en passant. Seul hic, sa collègue semble avoir un problème avec le fusil à coke qui gicle de l'eau pétillante dans un rayon d'environ un mètre à la ronde. Oh mais non! Pour qui se prend cette barmaid à l'accent français pour lui salir sa robe de princesse achetée pour l'occasion spéciale qui est de sortir au trendy bar Proud un samedi soir achalandé? Bitch!
L'anglaise en furie pris donc son élan et lança son Whisky'n coke (sans le verre heureusement) au visage de la canadienne avant de prendre ses jambes à son cou. Après tout elle venait de gaspiller 5,60£ pour attaquer une des membres du staff... et puis les bouncers avaient l'air assez féroce!
La victime ne comprit ce qui s'était passé que lorsque ses sens reprirent fonction. L'odeur, du Whisky et le pétillant du coke... Les yeux lui brulaient à un degré intolérable puis elle commença à jurer en bonne québécoise. Les «osti», «tabarnak», «câlis» et compagnies s'enchainèrent au point d'inquiéter le gérant du Bar, l'italien qui n'avait pas été témoin de la scène.
La vue revint tranquillement. La douleur quitta au bout de 45 minutes. Le maquillage état fichu. Et la coupable portée disparue à jamais.
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