Ce soir, la température reflétait bien cet état d'esprit. Cet État malsain. C'est difficile à vivre. C'est presque un deuil. C'est d'une injustice insoutenable. Le sentiment d'impuissance que ça crée. À rendre fou. Tourner sur soi-même, en attendant. Hurler ne sert à rien, mais c'est oh combien satisfaisant. Pour le moment, ça ne prend que de la patience. Mais où est le support nécessité? C'est en partie son absence qui rend le temps si long. C'est entre autre son retour qui est tant attendu.
C'est comme un malheur qui s'est abattu sur ses épaules le jour de son baptême. Elle ne vivra que pour la justice. La moindre entrave la fera souffrir. Aujourd'hui, c'est douloureux. Et rien n'est en son pouvoir pour ajuster la balance. Ça ne peut faire autrement que lui occuper l'esprit à temps plein, la faisant souffrir au même rythme.
Une telle situation fait comprendre les désireux d'anarchie. Qu'est ce qui est pire? Des voyous dans la rue, ou des voyous en uniforme avec l'autorité suprême de leur côté?
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