Il fait trop chaud. Mais sans couverte c'est trop froid. Le moindre effort est douloureux. L'air passe en infime quantité jusqu'au fin fond des poumons. C'est paniquant par moment, mais la panique est la pire attitude à avoir dans cette situation. Il faut relaxer. Se concentrer sur la respiration difficile, mais certaine. Une inspiration à la fois. Puis l'expiration. Dormir s'avère impossible dans ces conditions. C'est même ce manque d'air qui a rendu les heures de sommeil si peu nombreuses pour cette dernière fin de semaine de janvier.
Des actions simples comme boire un verre d'eau, aller aux toilettes, rester couché ou formuler une phrase complète deviennent pratiquement impossibles.
Des actions simples comme boire un verre d'eau, aller aux toilettes, rester couché ou formuler une phrase complète deviennent pratiquement impossibles.
La combinaison de trois médicaments cette nuit n'est pas plus efficace que le seul qui fut consommé hier soir. En fait, seul des pompes seraient nécessaires, mais ça fait une belle lurette qu'on ne trouve plus de tel produit ici! Il ne reste donc plus qu'à attendre que ça passe, assise devant la télévision en compagnie des chats.
Cette expérience permet certainement de compatir avec les malades souffrant de la fibrose kystique, voire même d'appuyer la fondation de Céline.
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