samedi 31 juillet 2010

Un film pour les accuséEs... hmmm intéressant!

Le Sommet du G20 qui a eu lieu à Toronto les 25, 26 et 27 juin dernier s’est soldé par l’arrestation de plus de 1000 personnes, soit le plus grand nombre d’arrêté-e-s de l’histoire canadienne. Aujourd’hui, si la majorité des arrêtéEs ont été relâchéEs sans accusations, environ 250 personnes font encore face à des poursuites au criminel.
Dans l'optique d'informer tout en collectant des fonds pour l'aide légal de ses arrêtéEs, la Clac organise des projections de films tous les jeudis du mois d'août.
Jeudi le 5 août : The Angola 3, http://3blackpanthers.org/
Les autres projections seront confirmées d'ici peu.


C'est au Dira,  2053 Boul. St-Laurent.
Avis aux intéressés. En plus d'être une projection de film intéressant, c'est pour une cause intéressante. Intéressez-vous. Com'on!

Et pis oui le liens vient du fameux réseau social, comme ils l'appellent. Tsé des fois...

Un néobrunswickois étasunien à la plage

Un beau gros rougeot. Il était content de voir des fumeurs. Et ils buvaient subtilement de l'alcool en plus. Ah non! Ben oui! Des canadiens, comme sa maman chérie (NB). Son père aussi l'était, mais aujourd'hui décédé.
Outre le fait qu'il aille tombé en amour avec Toronto (où il s'était rendu pour les affaires, non pas pour les manifs...), il était un étasunien que tout québécois doit rencontrer une fois dans sa vie pour changer ses préjugés.
« Vous vivez en moyenne 3 ans de plus que nous. Vous fumez plus, buvez plus et êtes aussi gros. Mais oh my god vous avez un système de santé de "sales socialistes"! Houwouou"» 

Tout ça avait commencé avec la marée. Ce phénomène en impressionnait plus d'un et ce, chaque fois qu'elle montait et chaque fois qu'elle descendait. Le sympathique personnage ...
«Si on ne croit pas en Dieu en regardant ça...!
-On doit croire en la Lune!»
Il ne l'a pas trouvé très drôle... 

lundi 26 juillet 2010

vamos a la playa - Righeira



Mais ça y est! Il fait chaud et beau. Les gens sont laids et contents. La bouffe est pas bonne, mais qui a faim quand il fait chaud? Le vent est constant, voire violent, mais le soleil ne quitte pas son poste. Le sable fait son chemin partout partout, même aux endroits ordinairement difficiles d'accès. Et les marrés, c'est impressionnant non?
Dans le Maine, les motocyclistes ne portent pas de casque, mais on se fait carter pour des bières sans alcool si on a l'air de moins de 30 ans. Les balcons d'hôtels et les terrasses sont souvent non-fumeur et L'INTERSECTION du village n'est pas un quatre stops... C'est ça être dans un autre pays. C'est le fun et ça fait du bien.

jeudi 22 juillet 2010

Gustave, "c'est toi qui m'insipire"

Le gros Gustave a soudainement changé de comportement. De viril chasseur qui aime les caresses à grosse poule mouillée qui pleurniche à l'idée de passer la journée dehors. Il ne se lave presque plus (ce qui est typique d'une dépression) et reste couché dans le noir, sous un lit. Mardi il est parti du domicile familial à la course, il a pris peur (encore une fois) à cause du camion bruyant dans la rue et a déguerpit... toute la journée. Le soir venu, il a réapparu, toujours en vie, mais toujours aussi troublé. 
C'est cependant difficile de lui venir en aide! Si seulement il acceptait de communiquer ses problèmes avec les personnes ressources, il pourrait se défaire de sa peur chronique. Mais il préfère tout garder pour lui, comme toujours. 
Les hypothèses ont affluées pour expliquer le phénomène. Les plus probables:
  1. Il s'est fait tabassé par des voyous dans le quartier. 
  2. Il a été coincé sous les fougères pendant les orages et restera à jamais traumatisé par son experience.
  3. Il a fait une indigestion alimentaire. Gustave hallucine et du coup, devient paranoïaque. Tout lui fait maintenant peur. 
  4. Le sous-sol est en grande rénovation, probablement que des vieux esprits ont été dérangés/déterrés et ils agacent Gustave (parce qu'on sait tous qu'il est plus vulnérable au paranormal). C'est pourquoi il se réfugie maintenant à l'étage...
Peu importe ce qui lui est arrivé, le gros matou ne va pas bien et c'est inquiétant...


Le chat de la révolution
-VM

lundi 19 juillet 2010

C'est tellement soulageant se fâcher contre un "journaliste".

... 
So what I’m trying to say is this: Christie Blatchford, you’re obsolete.
Because citizen media is here to stay. Why? because people like you, “real” journalists, aren’t doing their jobs. Maybe they’re too busy checking with their lawyers (or advertisers) to find out what is, and isn’t going to offend politicians, corporate sponsors, and publishers. Maybe they’re too busy having breakfast with Michelle Obama. Maybe they don’t think the largest mass arrest in Canadian history is worth a story. It certainly didn’t seem like it, when we read the papers the next day and found a wryly-smiling Queen on the Globe‘s front page. ...
 - Lex, de justin & lex


Mais ça ne fait probablement que défouler. Personne ne change, rien ne change. Comme toujours. C'est simplement nécessaire de percer l'abcès grandissant dans un esprit et de le lancer au visage d'un bouc émissaire\journaliste-désagréable. 

jeudi 15 juillet 2010

La bamba triste de Pierre Billon



Juste pour le plaisir. Parfois c'est essentiel le divertissement.
Merci au copain qui a fait découvrir ce vidéo, c'est peut-être même lui aussi qui a fait découvrir le jeu de la Pouliche...? Petit blanc de mémoire à l'instant...

Ouch

L'Iran fait la leçon au Canada
L'Iran a sermonné le Canada hier au sujet du traitement des manifestants par la police lors du sommet du G20 à Toronto, en juin. Cette salve diplomatique, qui apparaît comme une riposte aux critiques répétées du Canada à l'égard du bilan des droits de l'homme de l'Iran, n'a pas été bien reçue à Ottawa. Le Canada n'acceptera pas de recevoir de leçons d'un pays qui condamne ses citoyens à la lapidation, a affirmé hier une porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères. Le chargé d'affaires du Canada en Iran a reçu hier un appel de responsables du gouvernement iranien, qui lui ont rappelé l'engagement international du Canada à permettre les manifestations pacifiques, selon le site web du réseau d'information iranien Press TV.
-Daphné Cameron


Haha! Merci Iran. 

Et ça continue!


lundi 12 juillet 2010

ZZZzzz

On dort. Confortablement. Mais ce confort s'effrite, petit à petit. Le réveil sera brutal, parce que trop tard. 
C'est entre autre dû aux médias, de masse. À la masse qui se laisse ainsi désignée. À l'élite qui se voit comme tel. À l'autorité qui se fait un devoir de rester au dessus des humains. 
C'est déprimant. Il ne faut cependant pas se laisser absorber par son divan devant la boîte à image. Se laisser vider la tête et l'esprit, même si c'est ce qui semble, dans l'immédiat, le plus satisfaisant. Non. 

vendredi 9 juillet 2010

Ce n'est pa fini, ce n'est qu'un début...

Quelle belle journée à la plage, sous la pluie et le tonnerre. C'est joli le tonnerre. C'est agréable la pluie froide sur soi, principalement suite à une semaine intense de chaleur insoutenable. C'est encore plus plaisant quand les sauveteurs se sauvent sans chasser les derniers baigneurs. Le propriétaire de la plage-de-belles-personnes, afin de s'excuser de l'insécurité de la situation, s'est donc senti forcé d'offrir six billets pour les prochaines visites des quatre courageurx.
Et quoi de mieux que de longues heures en voitures, perdus, avec de la bonne musique à tue-tête sur le chemin du retour? Un bon gros déjeuner biensur!
Et pourquoi pas ensuite une balade à vélo sous la pluie battante, pour aller chercher Lil Black enfin guérit?!
La journée n'est évidemment pas terminée, mais les bonnes nouvelles se poursuivent. Les Parents partent une semaine au Maine, on the beach yeah, avec les soeurs boulangères! Et puis, ça met un petit peu de soleil dans une journée que de savoir que l'ombudsman de l'Ontario lance une enquête sur les pouvoirs surdimensionnés des policiers à Toronto à l'occasion du G20. Qu'un petit peu de soleil, car après tout, quelle conséquence sera imposée aux parlementaires ontariens et à la Police de Toronto quand ils prouveront toutes leurs fautes dans cette histoire? Mais bon, c'est toujours un bon début!

...le vrai soleil on l'a pas encore vue!

lundi 5 juillet 2010

Parce que tous peuvent s'exprimer, mais que certains choquent plus que d'autres

En réponse à l'éditorial de Richard Martineau du dimanche 4 juillet dans le Journal de Montréal en Lock-out:

Monsieur Martineau, je suis contente que votre opinion vous permette de subvenir à vos besoins, c’est-à-dire, vous nourrir, vous logez, vous vêtir, et qui sait, même vous divertir. Toutefois, compte tenu de l’importance que peut prendre votre opinion dû à sa tribune, il serait plus juste de modérer vos propos, de maîtriser votre sujet d’éditorial et de cessez de mettre tout le monde dans le même panier tout en les insultant. Comme s’il n’avait pas été suffisent pour les manifestants détenus à Toronto pendant plusieurs heures de ce faire humilier par les policiers, vous promouvez dans l’opinion publique de graves préjugés qui continue cette torture mentale. L’apparence d’article scientifique de vous donnez à votre éditorial du 4 juillet dans le Journal de Montréal est également outrageuse puisque vous confondez manifestants pacifiques aux quelques revendicateurs violents.
Sachez monsieur Martineau, que les manifestants libérés sont à jamais traumatisés de leur expérience. Quand une sirène de police résonne, quand la lueur de leurs phares apparaît, quand leur uniforme se fait voir dans le portrait, tous frémissent de peur. Quand la présence policière fait que vous ne vous sentiez plus en sécurité, c’est qu’il y a un problème. Quand le droit fondamental de manifester, défendu par la Charte des droits et libertés canadienne, est officiellement légal, mais devient officieusement interdit, c’est qu’il y a un problème monstre devant nous tous, citoyens canadiens. Vous faites partie d’une minorité de personne qui reçoivent un salaire pour exprimer leur opinion, pour les autres, la liberté d’expression peut coûter cher.
Plus ou moins mille manifestants qui s’étaient rendu de leurs propres moyens à Toronto pour exprimer leur opinion se sont fait injustement, mais surtout illégalement, arrêtés. Plusieurs centaines d’entre eux ont aujourd’hui une ou plusieurs accusations portées contre eux, sans juste fondement, simplement pour avoir été présent à Toronto. Vous avez le droit, comme toutes et tous, d’exprimer vos idées, d’être en désaccord avec la raison pourquoi des milliers de gens sont allez manifester, contre la façon dont un petit groupe se sont exprimé, mais vous n’êtes pas en mesure ni en connaissance de cause pour les insulter allègrement comme vous l’avez fait dans votre éditorial paru dans le journal en lock-out.
La comparaison que vous faites avec votre fils de deux ans laisse plus qu’à désirer. Si vous maîtrisiez un peu plus le sujet dont vous discutiez, vous auriez vite compris que les «pauvres imbéciles» ne sont pas une «bande de pseudo-anars», mais bien des personnes qui ont des convictions et qui se disent d’allégeance anarchiste. La raison de leurs gestes, bien que ceux-ci soient discutables, était loin de tenter de provoquer la police pour ensuite mieux dénoncer sa répression abusive. Ces «sauvages» comme vous les qualifiés, s’en sont pris aux grands symboles du capitalisme sauvage, qui fait actuellement bien plus de tord à la grande majorité des êtres humains sur cette planète que quelques vitrines brisées.
Lors du déroulement du G20, personne ne pouvait s’attendre à une telle cruauté de la part de la police de Toronto, mais également du SPVM. Mille manifestants se sont fait arrêtés arbitrairement, sans mandat ni raison valable de croire qu’ils étaient liés de près ou de loin au Black Bloc (qui est soit dit en passant, non pas un groupe organisé, mais une technique spontané de manifestation). Peut-être certains des détenus avaient-ils commis du grabuge, mais depuis quand réveille-t-on une centaine de personne pour les arrêter massivement, sans mandat? Depuis quand, dans un pays de droits et libertés chèrement défendus par le libéralisme, arrête-t-on arbitrairement des gens vêtus de noir, des gens arborant un drapeau du Québec, des jeunes marchant dans les rues? C’est sans parler des conditions dans lesquels ils ont été détenus. De longues heures avec très peu d’eau, quelques sandwichs au fromage en tranche et à la margarine, privés de leurs médicaments (je vous laisse vous imaginez le nombre de femmes qui, arrêtant leur prise quotidienne de pilules contraceptives, ont ainsi débuté leurs menstruations dans des conditions où l’hygiène et l’intimité n’existaient plus), privés de chaussures pour la plupart, exposés à la lumière artificielle sans arrêt, en vêtements d’été malgré l’air climatisé tenue au environ de dix degré celcius, sans installation ni confort quelconque pour dormir plus de 10 minutes à la fois. Ces détenus illégitimes ont subi de la torture douce pendant de longues heures, pour certains jusqu’à soixante heures. Cela sans compter la torture mentale, l’intimidation et l’humiliation constante de la part des policiers, ironiquement connus sous le nom d’agents de la paix. 
C’est pour dénoncer ces conditions inacceptables de détention ainsi que les arrestations massives et abusives la fin de semaine dernière à Toronto que la Convergence des luttes anticapitalistes a organisé une manifestation jeudi dernier. C’est pour ces mêmes raisons que près de mille personnes, en toute légalité, ont joint la marche. Pour exprimer leur opinion, leur déception face à notre État, leur indignation face aux forces policières. Jamais, au grand jamais, les quelques casseurs n’auraient pu envisager que leurs gestes causeraient de tels dommages aux manifestants pacifiques. Le referaient-ils maintenant, sachant ce qui s’en suivrait? C’est une bonne question. Peut-être bien, sachant que toutes grandes révolutions sociales ont également connu leurs moments de violences.
Je vous invite à lire un intéressant article paru dans le Devoir dimanche le 29 juin écrit par Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à l’UQAM ayant beaucoup étudié et écrit au sujet des mouvements sociaux, dont le féminisme et l’antiféminisme, l’anarchisme ainsi que le Black Bloc. Peut-être comprenderiez-vous mieux de quoi il est question. Voici le lien : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/291694/g20-n-attendez-plus-les-barbares-ils-sont-la


Vous excuserez la longueur inhabituelle de ce post.  Liberté d'expression exige.