Si les évènements en Égypte entrainent ici un long silence, ce n'est pas dû au désintéressement. C'est simplement trop compliqué.
C'est beau de voir un peuple se lever, uni, affirmer haut et fort son mécontentement. «El pueblo, unido, jamas sera vencido!»
C'est désolant de voir la réaction de l'autorité. La violence, la censure, les restrictions, etc.
Mais ce qui est réellement en jeu maintenant, c'est l'avenir de l'Égypte. Et c'est à ce moment que certains pourraient citer Hobbes. Pour bien le paraphraser : «mieux vaut s'en tenir à un gouvernement "pas d'allure" que de se lancer dans une guerre civile.» (Léviathan, 1651). D'un côté il y aura les partisans d'une totale démocratie. Et de l'autre, les partisans d'une théocratie. Grosso modo.
Image trouvée sur le blog : Check donc ça.
Et c'est intéressant parce qu'on pourrait ici avoir une éternelle discussion à la hauteur des philosophes grecs qui ne faisaient rien d'autre de leurs journées. On pourrait émettre des hypothèses sans fins ayant comme point de départ : «Quelle forme devrait prendre le nouveau gouvernement égyptien? Et puis comment le mettre en place?». Et il n'est pas nécessaire de prendre pour acquis de que soutient Hobbes. Il était un peu parano là.
On pourrait ensuite se questionner sur l'effet que ce soulèvement, ainsi que ceux d'Algérie et de Tunisie par exemple, auront comme effet sur le Moyen Orient. Et sur le monde entier tant qu'à y être!
Ah mon doux que c'est intéressant la science politique!
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